@rhea 1481971
Et trop de démocratie fait naître la corruption. Le mythe du bon sauvage, non merci. Sauf si le bon doit être sauvage.
@Lampion
https://vader-band.bandcamp.com/album/de-profundis
Ça vient de ressortir d’ailleurs.
Bref. Confinement cet automne.
@Gégène
C’est le contraire de bouger, en démissionnant il abandonne le peu de pouvoir qu’il a, le peu d’influence qu’il a. Ce n’est pas une décision courageuse.
@Hervé Hum
Je ne le vois pas sous l’angle de la conscience intérieure, dans le sens où parfois nous pouvons appartenir à un but, un objet ou une personne qui font partie de l’environnement extérieur, et ce sont ceux-ci qui font plus que guider ou orienter nos actions, mais qui nous mènent à agir (ou plutôt réagir en prenant en compte l’évidence de l’immanence du temps et des évènements qu’il fait surgir). A mon avis, la conscience n’existe qu’a posteriori, elle est un résultat du geste ou de l’acte, y compris de l’acte de parole ou de pensée, et elle envahit le corps en lui accordant le mensonge de l’intentionnalité, ou plutôt, du calcul, et en forgeant une volonté qui n’en demande pas tant ni en attention ni en détermination. Je ne crois pas qu’il y ait de liberté possible dans un temps, un espace fini, et avec les contraintes évidentes liée à l’instinct de survie. Et ces contraintes, et cet environnement que nous utilisons pour survivre, je ne les pense pas fortuites ; s’il y a un dieu caché, c’est dans le monde et dans le fait que le corps avec ses besoins primaires s’accorde très bien avec le monde, du moment que ce corps n’y projette pas une intentionnalité, justement, complexe, laquelle ne constitue que le début des emm...
@izarn
« Le problème ce n’est pas de savoir si notre corps nous appartient ou pas. Discussions de débiles mentaux. »
Je passe outre votre déplaisante sentence et vous signale que vous m’avez très mal lu. Donc, pour insister comme un robinet d’eau défaillant, la question n’est pas « le corps m’appartient-il ou pas ? », la question est « le corps appartient-il à celui qui le déplace ? » C’est foutrement plus abstrait et je ne suis pas sûr moi-même de pouvoir apporter une réponse à ma propre pensée. J’assure néanmoins que cette ambiguïté de fond doit être maintenue, car la réduire à néant, c’est ôter à la vie son caractère imprévisible et (é)mouvant. Ensuite, guise à vous de considérer la poésie et la métaphysique comme des sujets mineurs...
@sylvain
Policier, c’est le choix de croire à l’humanité de ses dirigeants. Ermite, c’est le choix de croire à sa propre humanité. Dans les deux cas, on peut rester faussaire, sans ça on ne survit pas.
@sylvain
Ce qui est certain, c’est que Spartacus fut un esclave. Et une excellente série télévisée, fort divertissante, il y a quelques années.
@In Bruges
Enfin la conversation devient sérieuse !
Je bois de la limonade avec presque tout, même le couscous. Je n’y peux rien.
Ah oui, le bon vieux temps quand, de mon berceau, je donnais ma voix, ou plutôt mes babillements, et que je ne marchais pas encore, au formidable Georges Marchais. Merci pour ce voyage vers le passé, ou plutôt vers l’inconnu...
@sylvain
Ce sera vite rectifié. La dernière solution pour être tranquille sera de se munir de cartes de parlementaires. Le citoyen moyen ne votant pas, il ne sait même pas qui le représente.
@Spartacus Lequidam
Vous alignez des perles, votre inspiration fait plaisir à lire. Être décrit comme un gauchiste sera encore la chose la plus drôle, car je me suis toujours défini comme étant de droite, dans le sens où si la droite représente la défense de la liberté et la gauche la défense de l’égalité, c’est la liberté qui permet aux gens de se reconnaître les égaux les uns des autres, et non l’inverse. Donc gauchiste, et porté sur l’Etat au détriment des individus qui la composent, euh... non.
Je ne déteste pas le capitalisme, je me méfie simplement des gens qui ont trop d’argent, comme de ceux qui n’en ont pas assez. Vous devriez faire ça vous aussi. Se tenir au milieu, en équilibre, ce n’est pas la chose la plus aisée, toutefois le défi est intéressant.
Si effectivement le K ne mentionne que les gérants et pas les associés, le principe reste le même. Gérant salarié ou pas d’ailleurs, les risques et les bénéfices sont pour votre tête. Et si un actionnaire n’est pas un « membre » de l’entreprise, il en a une part, ce qui en fait de lui un des détenteurs. Si l’Etat vient vous dire qui faire entrer chez vous, l’idée que vous soyez détenteur de quelque chose on peut pas dire qu’elle soit encore là. Et puis, après avoir donné des leçons pendant des années à ceux qui vouaient leur mépris aux malades du SIDA, la volte-face du discours public est pour le moins étonnante. Etrange transformation du principe de tolérance !
Alors oui, le capitalisme montre que tout le monde peut s’enrichir grâce à ses capacités, et certainement grâce à ses capacités critiques. Le couillon qui a décrété qu’il fallait se faire piquer pour une maladie dont le taux de létalité ne dépasse pas 0,5%, quitte à vous dépouiller de ce qui vous appartient, a de grandes capacités de nuisance, il sait certes s’enrichir, mais c’est d’abord un couillon.
Pour finir, je vous excuserai de ne pas me répondre, car vous le dîtes vous-mêmes, vous n’aimez pas bavarder.
@Lampion
En tout cas, il faut féliciter l’auteur, qui a réalisé un tour complet sur la question avec un point de vue bien documenté.
@Jean Claude Massé
Nul n’est censé ignorer la loi que ces écrans diffusent... Difficile de les éteindre... Si seulement je recevais dans ma boite aux lettres un exemplaire papier du Journal Officiel à chaque modification de texte !
@Lampion
Arf, c’est vrai, j’y avais pas pensé. Les habitudes de pensée « Schengen »... A ce moment-là, les manifestants peuvent se rejoindre en nombre des deux côtés d’une frontière et la passer en mode massif, ce qui rendra le contrôle impossible... Mais bon, y a pas les groupes, les contacts ne semblent pas exister, c’est du pur plan sur la comète. Chaque nation, comme tu le dis, lutte à part de son côté.
@Adèle Coupechoux
Cela fait beaucoup de contre-sens :
- une maladie avec un taux de létalité très faible
- des vaccins hi-tech pour lutter contre elle
- des gouvernements qui envoient leurs médias au front sur le sujet non-stop depuis un an et demi
Pour détricoter tout ça, il faut donc commencer par les médias. Pour reprendre une idée lue ailleurs : au Royaume-Uni, les manifestants se sont rendus devant la BBC, ici une action de ce type devant l’équivalent national aurait peut-être un impact, bien que le monopole soit, disons, moindre. Quelque chose dont on parle moins existe moins.
La première liberté dans un monde sédentarisé c’est le choix des sujets de conversation...
Après, comme le note Lampion, c’est une offensive mondiale. Au niveau européen, ce qui est envisageable, c’est une manifestation à Bruxelles. Ou pour faire dans le symbole, à Genève, devant l’ONU, qui se tait pas mal.
@Adèle Coupechoux
La lutte contre le pass est plus importante que celle contre le vaccin. Le vaccin actuel tout pourri autorisé sans étude de génotoxicité ou de risque cancer peut être remplacé par un autre et justifier le pass. Et puisque la liberté est l’enjeu de la lutte, il serait signe d’intolérance de ne pas laisser aux ignorants le droit de s’empoisonner.
@Xenozoid
Je sais, ils s’en feraient injecter s’ils le pouvaient...
@Tristan Edelman
Ne sous-estimez pas la furie italienne. Si les placides britanniques ont eu les Sex Pistols, en Italie, ils avaient les Brigades Rouges...
@Lampion
Les gens vont se battre contre le vaccin, alors qu’il faut se battre contre le pass...
@troletbuse
Un lien intéressant : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/l-extension-du-pass-sanitaire-est-elle-conforme-au-droit_4701769.html
Mon petit doigt me dit que ce pass passera quand même, mais sous une version expurgée. Là on est dans la phase « ballon d’essai »/annonce d’un génocide pour voir la résistance de la population. L’important pour le pouvoir c’est d’en sauver le principe pour imposer lentement le système de crédit social à la chinoise. Le virus c’est juste un prétexte, ne l’oubliez pas.
@Pierre
Mea culpa.
Je propose donc que les clients qui mangent sans fumer dans les restaurants soient punis de 6 mois de prison et de 10000 euros d’amende.
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