@microf
J’ai un autre son de cloche en ce qui concerne pourquoi les flamands ne parlent plus le français, surtout au niveau des jeunes générations.
Il y aurait quasiment plus d’émissions en français en Flandre. Je pense que c’est en partie faux. Ce que j’ai cherché à vérifier. Il y a RTBF (la une, Tipik, Trois) diffusée dans toute la Belgique. Il y a aussi la chaîne Welkom TV cherchant à rapprocher les francophones et les néerlandophones. Tâche ardue.
Beaucoup de flamands de bonne volonté (et ils sont légions) parlent aussi bien le français que l’anglais.
J’ai remarqué également que beaucoup de flamands sont sensibles quand nous français essayons (je dis bien essayons) de demander notre chemin par exemple avec quelques mots écorchés de néerlandais.
Tout de suite vient la question « Vous êtes français ? », et cela en français avec leur propre accent. Et là l’échange devient tout de suite plus sympathique.
Je crois que c’est un peu comme ça dans tous les pays. Faire l’effort de parler la langue du lieu où l’on se trouve. Je ne dis pas que c’est facile (surtout en Chine) mais ça aide à enclencher le dialogue dans la sérénité.
@L’apostilleur
Effectivement. Massacres en séries, Jésuites poursuivis et parfois brûlés vif, réquisitions (vols de tableaux, retables)...On constate au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui que pas une seule religion n’a pas été épargnée par sa branche fanatique.
@microf
L’anomalie (d’un point de vue historique) pourrait s’appeler « colonisation » en ce qui concerne la République démocratique du Congo. Une domination expansionniste lui ayant permis d’exploiter d’autres mines de diamants de pays voisins.
Pour info :
Le continent africain assure une grande majorité de la production mondiale de diamants (environ 60%)
Autre anomalie : (si on peut appeler ça une anomalie). Depuis François 1er, Anvers est considéré comme la meilleure niche de tailleurs de pierres précieuses, et notamment du diamant.
Cette réputation reste indétrônable malgré bien sûr, avec le temps, de nombreuses rivalités dans ce domaine
@Xenozoid
Je partage entièrement votre point de vue. Mais c’est vrai que je reste d’un optimisme incurable quant à l’avenir de nos semblables. Même minoritaires, l’altruisme et l’empathie sont encore des valeurs sur lesquels on peut compter.
bonjour
Merci. Je connaissais cette vidéo.
La « muselière sur bec » dont vous parlez à mon avis, n’est que la conséquence d’une crise sanitaire planétaire à laquelle nous sommes soumis. C’est un autre sujet.
Sinon le message est simple : J’essaie toujours de prendre du recul devant les pirouettes d’un animal « savant ». Derrière, il y a souvent un dressage rigoureux voire violent.
On peut voir çà également du côté des chiens policiers, chiens pour aveugles ou comme pour le pitbull qui ne naît pas méchant mais à qui on apprend à le devenir. Je ne parle pas de nos animaux domestiques à qui l’on apprend à faire ses besoins dans la litière ou dans la rue quand il s’agit d’un chien.
Mon article est avant tout un constat. « L’essentiel est toujours invisible » disait St Exupéry.
Bonne fin de journée
@ZenZoe
Pour plaire aux faiseurs d’opinion, il faut d’abord qu’un artiste soit ennuyeux et pédant. Ce n’est qu’à ce prix qu’on lui pardonne son talent — s’il en a. (Jean Dutourd)
@Fergus
Comme tu dis — cela doit venir du regard des autres—
Un « artiste » est en général très dur avec lui-même
@Inquiet
J’avais vu cette vidéo, il y a pas mal de temps. Revu avec plaisir. J’aime la pertinence de ce gars.
@mmbbb
Dans le 1er paragraphe, vous dites vous intéresser à l’art et visiter des galeries, et dans le 4ème paragraphe que l’art ne vous intéresse pas parce que vous n’avez pas de fric à recycler. Je suppose que vous voulez parler de l’art contemporain. Néanmoins Jurgen-lingl est un artiste contemporain, excellent sculpteur sur bois d’une cinquantaine d’années. L’art contemporain regorge, plus que vous ne le croyez, de pépites insoupçonnables trop souvent obstruées par le vernis institutionnel des foires internationales (FIAC, Freeze, Armory Show, Bâle...) et les stars rois du buzz (Koons, Lavier, Damien Hirst, Mc Carthy...). Il suffit, comme vous le dites, de prendre des chemins de traverse. L’art contemporain est une lessiveuse à blé que pour ceux qui spéculent, les petits marquis et précieuses ridicules dont vous parliez, mais je ne crois pas que cela date d’hier. On parle aujourd’hui du marché de l’art, autrefois c’était la cour des princes et des rois.
Pour en revenir aux critiques d’art dont vous vous tamponnez le coquillard, je dirais que certains d’entre eux (je dis bien certains), généralement des historiens ou des conservateurs de musée qui écrivent dans des revues ou pour des catalogues d’exposition, m’ont bluffé, ne serait-ce que par leur talent de vous conter avec des mots simples une époque, un mouvement artistique, des anecdotes croustillantes sur l’art antique, la Renaissance, le néo-romantisme, les fresques, les travers des grands maîtres...Faire une visite des musées avec eux est un bonheur. Il faut juste avoir la chance de les rencontrer.
@mmbbb
Bonsoir
Vous n’êtes pas sans savoir que les Michel-Ange, Rodin, Camille Claudel, Bourdelle, Henry Moore, Zadkine, César, Giacometti et tant d’autres morts et enterrés depuis des lustres sont toujours passés par des praticiens/soudeurs et fondeurs surtout quand les dimensions deviennent monumentales. Anish Kapoor ne fait pas exception à la règle d’autant plus qu’on ne peut le classer comme artiste conceptuel, loin de là.
@Radix
Je pense qu’un critique doit laisser parler son coeur quite à passer pour un réac ou une fashion victim.
J’avoue toutefois qu’il est difficile d’être soi-même pour un jeune critique qui tient à son indépendance sachant que la censure est parfois rapide lorsque l’angle éditorial d’un journal ou d’un mag n’est pas respecté sans compter la pression de la pub.
Mais comme je le disais précédemment les médias alternatifs ne manquent pas.
@Radix
La sculpture de Kapoor peut être vu comme un contrepoint « régressif » (pas pour tous) de l’art par rapport au portrait de Zola par Manet, et donc des impressionnistes. Point de vue plutôt secondaire au regard de la teneur de mon article axé sur la critique.
@Radix
La critique d’art existe aussi bien dans le contexte de l’art contemporain que de l’art tout court.
Les médias alternatifs ne manquent pas.
De dire que l’art n’existerait pas , comme vous le supposez, est un abîme que je ne saurais franchir.
L’art existe et la critique survie dans la jungle du « financial art ».
@Yann Esteveny
Reprendre la citation d’Alain Soral comme vérité « adaptée » à votre propos par rapport à mon texte est une chouette « aventure » dont je manque pas le plaisir de la lire. Au-delà de ce constat soralien que lui-même a dirigé contre les médias « gouvernementaux » dits mainstream qui l’ont certes condamné au cachot de la procédure mais non pas aux oubliettes, je pense qu’il est utile de savoir que de nombreux supports indépendants souvent on line francophones (et bien sûr français) exercent en toute liberté et non pas sous la coupe de ces magnats de la presse chapeautant la liberté de la presse, leur droit à un libre arbitre. Les noms ne manquent pas.
Merci en tout cas de m’avoir fait connaître ce générateur de critique d’art. Je ne manquerais pas de le faire connaître à certains critiques en panne d’inspiration, sous le patronyme bien sûr
de votre bienveillance car je ne voudrais pas m’en accaparer la propriété.
Reste que mes réflexions toutes personnelles sur la critique d’art (ou même critique toute « courte » soit-elle) a su s’émanciper des technologies de langage de criticon-art. Miracle !
Pour moi Jacques Audiard, c’est avant tout « Un Prophète », « Les Frères Sisters », « Un héros très discret » et le merveilleux et romantique « Sur mes lèvres ». Je trouve le reste de sa filmographie beaucoup moins intéressante. Ce n’est que mon avis certes. Par ailleurs, le dernier paragraphe de ta critique confirme bien mon intuition. Du convenu très correct
@velosolex
Merci
Je m’apprête à en approcher l’intrigue
@velosolex
Rassurez-vous quand la passion s’emballe, le clavier a parfois du mal à suivre. J’en suis moi-même victime.
S’agissant de « Hérétiques » de Padura, que je viens de m’offrir hier, il fait partie de mes prochaines lectures. Nous aurons peut-être l’occasion d’en parler lors d’un prochain échange.
Je vous souhaite en tout cas une bonne fin de soirée.
@Aristide
Bien sûr que tout le monde ne peut pas être artiste, écrivain, cuisinier, musicien, chanteur, danseur...
L’artiste quel qui soit doit passer par les techniques du savoir faire et non du faire savoir que « je suis artiste ». Ingres ne disait pas autre chose que « le dessin est la probité de l’art », Là, je ne parle pas de coller au réel du motif,, il s’agit de lui rendre une âme et une force comme disait ce merveilleux peintre Jean Jacques Henner et bien plus tard Matisse.
Par ailleurs, après relecture de mon article, je vois pas où ai-je affiché mon mépris pour le marché, je ne fais que constater les dérives d’un pouvoir basé sur des tendances et des modes faisant de l’ombre à tous ces artistes qui travaillent vraiment sans être attaché aux coteries (et il y en a plus que vous pensez) et qui méritent d’être soutenus financièrement (hé oui !). L’artiste n’est pas affilié aux intermittents du spectacle.
Concernant les blocs de l’est dont vous parlez, j’y suis allé plusieurs fois et dernièrement pour visiter des amis artistes à Saint-Pétersbourg. Leur conception de l’apprentissage dans les écoles d’art reste très académique durant les deux voire les trois premières années (ce qui n’est pas un mal) et la sélection est plus rigoureuse qu’en France. Néanmoins allez leur dire à ces jeunes générations (qui pour beaucoup ne sont dénués de talent) que les œuvres des anciens du bloc de l’Est étaient admirables, ce que l’on appelait à l’époque le « réalisme socialisme », ces artistes propagandistes (pour une poignée d’entre contraints et forcés) d’un régime totalitaire affichant à son actif quelques millions de morts ! Hors contexte politique, j’admets que d’un point de vue esthétique, certains paysages et portraits sont très intéressants mais ce ne va plus loin.
@Samson
Pour appuyer votre commentaire sur l’usurpation des Faux sur le marché de l’art, je vous recommande le semi-docu d’Orson Welles F for Fake, titre français Vérités et Mensonges (1973) sur l’un des plus grands faussaires du 20ème siècle Elmyr de Hory. Mais peut-être l’avez-vous déjà visionné ?
@Fergus
Choisir d’être d’artiste, artisan, musicien, écrivain, peu importe le métier choisi mérite d’être rémunéré.
Et sur ce point, je rejoins Fergus. Les œuvres de commandes ne datent pas d’hier. Bien sûr, les époques changent. Le Net, les réseaux sociaux et la haute technologie ont changé la donne. Je dirais même que la palme du grand « n’importe quoi » revient à Marcel Duchamp et son urinoir qui lui n’y voyait au début qu’une blague de potache, lui même influencé par les dadaïstes (Tristan Tzara et autres) et les Incohérents (Toulouse Lautrec, Caran d’Ache, Aristide Briant et quelques autres illuminés du Chat perché). Les artistes portés les coteries du marché de l’art, je dis tant mieux pour eux, je ne leur jette pas la pierre. Ce qui m’intéresse, ce sont les artistes qui sortant des codes et des tendances, peinent à vivre de leur art.
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