@Claude Courty
Au précepte de John Stuart Mill : « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres » on peut préférer l’article 4 de la déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ».
Quand on n’a pas le choix du vaccin et que le traitement imposé suscite quelques interrogations, il est permis de douter (le doute philosophique de Descartes) et la sagesse populaire recommande même quant à elle : « dans le doute, abstiens-toi ».
Le politique : « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup » incite lui à se méfier des apparences trompeuses dans lesquelles se drape la bien-pensance matraquée par les médias.
Alors, chacun est libre de son jugement, mais face à un grignotage permanent des libertés fondamentales par un pouvoir méprisant et dogmatique, utilisant sans vergogne propagande et mensonges, comme l’inversion sémantique orwellienne pour mieux tromper, se réclamer des droits imprescriptibles me semble sain et de bon aloi.
Elle a déploré que “ceux qui osent douter, réfléchir, faire un autre choix [que celui de la vaccination obligatoire généralisée] seraient d’obscurs complotistes.” Soulignant qu’on trouve parmi eux des institutions très sérieuses : Académie de médecine contre une troisième dose généralisée, Alain Fischer (Monsieur Vaccin) contre la vaccination obligatoire, “le contexte ne le justifiant pas”, ou encore le Conseil de l’Europe. Rappelant les décisions des pays nordiques sur l’administration du vaccin Moderna, l’inscription du principe de précaution dans la Constitution, le caractère conditionnel de l’autorisation de mise sur le marché des vaccins. Enchaînant sur les nombreux éléments alertant sur l’insuffisance des preuves sur l’efficacité et l’innocuité du vaccin, l’effet sur la transmission, les effets sur les jeunes, les femmes enceintes, ainsi que sur “les dégâts psychiques des injonctions sanitaires”. Il n’y a “pas de consensus scientifique sur la vaccination de masse”, poursuit-elle. Réhabiliter l’immunité naturelle, rendre aux médecins le droit de soigner… sont quelques-unes des préconisations qu’elle recommande. “Quelle légitimité aurions-nous pour instaurer de manière autoritaire une vaccination obligatoire et une troisième dose”, alors que des spécialistes “doutent” ? “Nous avons besoin d’un débat contradictoire”, conclut-elle, “le nourrir d’une information loyale, transparente et indépendante”. “Nous ne sommes pas la chambre d’enregistrement du Conseil scientifique”, lâche-t-elle. “Il est de notre devoir, en tant qu’élus de la République, représentant les Français, tous les Français, de restaurer le droit commun et les libertés publiques, car il y va de leur confiance.” Faire un bilan rationnel, en “sortant de la doctrine tout-vaccinal”, “plutôt que de gouverner par la peur et le contrôle”.
@Lugsama
Vaccination gratuite : ben tiens ! Dans une économie libérale tout se facture, et c’est la Sécurité sociale qui régale (doses de vaccin et rémunération du personnel), autant dire nos futurs prélèvements. Pour rappel la Caisse d’amortissement de la dette sociale créée par Juppé et alimentée par le CRDS avait fini par éponger la dette de la Sécu avant que la baisse des cotisations assises sur les salaires ne la fassent à nouveau plonger.
La fermeture des lits d’hôpitaux sous Sarkozy, Hollande et Macron représente la bagatelle d’environ 65.000 lits pendant que le passage à la facturation à l’acte a généré une sur-administration (merci madame Bachelot). Bien malin qui peut dire si cette poursuite de l’agenda européen qui a pour vocation de transférer l’activité du public au privé (plus cher pour la Sécu et les mutuelles) a généré de substantielles économies, il est plus probable qu’il s’agisse de vases communicants avec au final une note plus salée pour l’assuré social.
@lugsama
Il n’est par ailleurs pas illogique de juger un traitement à l’aune de son efficacité. Dengvaxia, le « vaccin contre la Dengue » de Sanofi Pasteur a entraîné la mort de centaines d’enfants aux Philippines en provoquant des infections plus sévères chez les personnes n’ayant jamais contracté la maladie. Alors : vaccin, pas vaccin ?
@Lugsama
Bel esprit de sérieux, mais dans ce climat
délétère il n’est pas interdit d’opposer le sophisme au
rouleau compresseur politico-médiatique qui affirme sans trembler
que les non-vaccinés fracturent la société ou sont seuls
responsables de la circulation du virus alors qu’en juillet les
mêmes assurait qu’avec le pass(?) sanitaire on pouvait retirer le
masque en intérieur des lieux festifs et retrouver une vie normale.
Puisque cette cellule de propagande se plaît à longueur de rubriques à faire le panégyrique du président-candidat, pourquoi rechigne-t-elle à évoquer l’élévation au grade de chevalier de la légion d’honneur de l’éminente Agnès Buzyn pour la perspicacité et l’énergie créative (allant jusqu’au déni assumé) déployées face au covid ?
En poussant le bouchon un peu loin, une injection qui n’immunise que partiellement et n’empêche ni la contamination, ni la transmission, peut-elle mériter la dénomination de vaccin ? A cette aune, les non-vaccinés, c’est bientôt peu ou prou l’ensemble de la population française !
Dans le voeux du président-candidat une affirmation utilisant l’habituelle inversion des valeurs ("les devoirs valent avant les droits") n’a pas retenu suffisamment l’attention alors qu’elle ratifie la répudiation de l’état de droit tel qu’ issu de la révolution française.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a failli s’intituler à l’origine déclaration des droits et devoirs (de l’homme et du citoyen) mais des esprits clairvoyants ont estimé que les droits devaient être imprescriptibles et créaient de facto des devoirs, alors que soumettre l’attribution des droits au respect des devoirs revenait à la négation de ces même droits. La déclaration de 1793 reprendra cette architecture en confirmant la prééminence des droits.
L’inversion, plusieurs fois prononcée par E. Macron, ouvre la voie à la société de contrôle aux mains d’une minorité au moment où les outils technologiques et numériques peuvent techniquement le permettre.
Ou quand un président en exercice de la République française vient de proclamer en direct sa propre déchéance !
@Lynwec
A dire vrai, je
m’attendais plutôt à la panégyrique rubrique de circonstance sur
l’élévation au grade de chevalier de la légion d’honneur
d’Agnès Buzyn pour l’ensemble de son œuvre face au Covid,
et non à ce pâle brouet de propagande redondant et sans conviction.
La cellule rakomacroniste connaîtrait-elle un passage à vide ?
6e vague : frappes chirurgicales
Le titre est doublement évocateur à l’insu de son rédacteur : 6ème vague qui en annonce beaucoup d’autres puisque les injections n’empêchent pas la transmission (il serait d’ailleurs temps de ne plus employer le mot vaccin, inapproprié) et frappes chirurgicales qui renvoie à la guerre du golfe et à la couverture médiatique sous influence (embedded) aujourd’hui tristement institutionnalisée.
@jjwaDal
@ nono le simplet
Ne pas répondre aux arguments développés en reprenant ad nauseam la logorrhée de la propagande officielle, c’est la technique basique d’un troll.
Quant à la référence VacImpact (absolument non inféodée) qui établit des courbes à partir de la situation intermédiaire et volatile des « cas » et évoque les bénéfices de « l’immunité collective », notion qui a vu son seuil au doigt mouillé régulièrement reculer avant de disparaître totalement des débats, faut quand même déjà oser !
Au fait quand tout le monde aura reçu de gré ou de force ses 3 (bientôt 4) doses (à l’insu de son consentement éclairé) de ce produit qui n’a toujours pas reçu d’AMM définitive et qui se révèle incapable d’interdire la contamination comme la transmission, quel sera le nouveau bouc-émissaire pour le prochain encombrement prévisible des services hospitaliers notoirement sous-dimensionnés ?
@Soizic
La Hongrie a passé
outre les règles européennes pour importer le vaccin chinois
Sinopharm (reconnu par l’OMS) et le russe Spoutnik V (lui à
vecteur viral non réplicatif), tandis le vaccin Valneva, pourtant
franco-autrichien mais fabriqué au Royaume-Uni, a longtemps été
snobé par l’Europe, et après avoir été annoncé pour la fin de
l’année, est aujourd’hui prévu pour avril 2022 si homologation,
soit après la liquidation des stocks de Pfizer ou Moderna...
Sinon superbes les lunettes noires à la Pinochet !
C’est intrigant : depuis des mois il est démontré et reconnu que le vaccin ARN n’empêche pas les contaminations (donc le précédent slogan « se vacciner pour protéger les autres », comment dire…), on peut également faire le constat de facto que plus le taux de vaccinés augmente, plus la pandémie semble flamber (quid du seuil d’immunité collective à atteindre ?), mais le seul responsable désigné à la vindicte publique par le gouvernement c’est le non-vacciné, bouc émissaire offert aux frustrations et aux rancunes !
Il ne serait pas illogique de penser que notre société dérive vers un régime totalitaire où il devient normal de tendre vers l’obligation vaccinale sans laisser le choix du vaccin (ARN ou ARN), alors qu’aux frontières de l’Europe existent des vaccins à base de virus inactivé idéologiquement non pris en compte, comme si l’OTAN avait son mot à dire. Si le libéralisme c’est la contrainte sans justification crédible, il conviendrait de reclassifier d’urgence tous les partis politiques à cette aune pour plus de clarté avant les prochaines élections !
@Taverne
A lire également le témoignage d’un néo-calédonien non partisan :
https://blogs.mediapart.fr/hornblower/blog/141221/la-france-est-plus-moche
@vachefolle
Allons, je vais mettre votre agressivité, comme vos attaques ad hominen, sur le compte du prion dont votre avatar se revendique. Au fait, mon propos concernait l’écœurante propagande la cellule Rako et consorts plus que le scrutin lui même...
@titi
A
dire vrai, le résultat (prévisible ou pas) importe moins que la
manière habituelle du passage en force en contradiction avec les
engagements passés (déclaration d’Edouard Philippe octobre 2019
« ...Nous avons exclu que cette troisième consultation
puisse être organisée entre le milieu du mois de septembre 2021 et
la fin du mois d’août 2022. Il nous est collectivement apparu qu’il
était préférable de bien distinguer les échéances électorales
nationales et celles propres à l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. »)
Il est fort à parier que l’on retiendra surtout la méthode, porteuse de troubles à venir.
Article de propagande particulièrement inepte et au demeurant contre-productif. Quel était l’intérêt de maintenir la date de la consultation rejetée par la population kanake pour raison de covid, sinon d’ajouter une ligne au bilan bien maigre du président-candidat. Confondre ainsi autorité de l’état et autoritarisme, constante de ce gouvernement, ne devrait pas contribuer à améliorer l’image de la métropole auprès des départements et territoires d’outre mer, conférant ainsi une dimension ubuesque et orwellienne au lénifiant discours présidentiel.
« pendant près d’une dizaine d’années, il faisait partie d’une troupe » : rien moins que le Théâtre national populaire (TNP) de Jean Vilar !…
Une chronique indigente de plus : il faudrait penser à rémunérer correctement les nègres de la licence LaREM.
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