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Les commentaires de JL ML



  • JL ML JL ML 27 mars 2014 21:33

    @ Saint Just : Si on considère que la presse a un rôle d’intérêt général, il n’est pas illogique qu’elle puisse être aidée par la collectivité. Seulement, cette aide devrait être conditionnée par le respect de critères précis montrant qu’elle utilise cette aide à des fins citoyennes. Or, la presse refuse toute éventuelle régulation sous prétexte de préserver sa liberté d’expression. Une position qu’elle pourrait tenir seulement si elle ne recevait pas de subsides de l’Etat...



  • JL ML JL ML 27 mars 2014 11:27

    Vous avez raison, un organisme de régulation de la presse est absolument indispensable. Il en existe dans la plupart des pays démocratiques, pas (encore ?) en France...

    L’association de préfiguration d’un Conseil de presse a été créée dans ce but. Mais elle pense que ce sont les acteurs (éditeurs, journalistes ET public - et non le gouvernement) qui doivent s’en charger.

    Vous pouvez découvrir l’essentiel des propositions ici.



  • JL ML JL ML 27 mars 2014 10:54

    @Peretz1 : Votre texte s’arrête à l’article... 109 smiley

    Des propositions très concrètes sont indiquées dans mes 2 livres (Décryptez et L’Info responsable). L’une d’elles est portée par l’APCP dont je parle dans l’article. Venez en discuter avec nous ! L’association est ouverte à tous...



  • JL ML JL ML 27 mars 2014 09:27

    Non, justement, « un peu d’intelligence et de perspicacité » ne suffisent pas, loin de là. C’est ce que je montre dans le livre. Il n’y a pas meilleur manipulé que celui qui se croit non manipulable.



  • JL ML JL ML 27 mars 2014 09:21

    Merci à tous ceux qui comprennent ma démarche et apportent leur pierre à la construction de l’esprit critique citoyen.
    Merci aussi à mes détracteurs, dont je préfère les piques, même de bas étage, à l’indifférence. Ils aident à me durcir le cuir  smiley



  • JL ML JL ML 26 mars 2014 12:04

    Et puis, pour la promotion du livre, vu le contenu, je ne peux pas trop compter sur le soutien de mes confrères...
    Devrais-je alors me résoudre au silence médiatique ?



  • JL ML JL ML 26 mars 2014 11:58

    @gajin : Je m’y suis sans doute mal pris si l’article vous paraît s’arrêter à l’aspect promo. Je ne nie pas cet aspect, mais si j’ai développé sur mon parcours, c’est pour donner des outils (livre + assoce + revue de presse) et expliquer mes motivations : pourquoi, en tant que journaliste, j’en arrive à dire à mes compatriotes qu’ils doivent apprendre à déjouer les manipulations des confrères.
    Si les citoyens sont déjà conscients, pour beaucoup d’entre eux, que les médias sont partiaux et partisans, ils n’ont pas tous forcément les outils heuristiques pour décrypter l’info. C’est la première fois, il me semble, qu’un journaliste dévoile la grande faille de la profession : le fait que la subjectivité journalistique est un problème crucial pour la démocratie et que la profession ne donne pas de garantie pour assurer le plus de rigueur et de qualité possibles au public.
    Avec ce type d’ouvrage un peu spécialisé et vu son prix, ce n’est pas vraiment l’intérêt pécuniaire que je vise...



  • JL ML JL ML 5 avril 2012 11:02

    C du 2nd d°, bien sûr ! smiley



  • JL ML JL ML 31 janvier 2012 19:12

    Vous dites aussi : « Pour finir, la place occupée sur le web par ces mouvements est immense ; à l’instar des sites sur les ufos ou sur les complots. »

    Oui, mais le problème n’est pas là. Le problème est celui de la place de tous ces mouvements, de toutes ces initiatives, dans le système institutionnel (administratif et politique) et dans les grands médias (notamment à la TV) . N’exister là que comme citoyen ou groupe à priori « dangereux » renvoi à des situations que les bien-pensants de toutes les époques en France ont entretenues sans état d’âme. Tant que c’est contre les autres, présentés comme néfastes, on applaudit la répression. Jusqu’au jour où on est pris soi-même dans la tourmente...



  • JL ML JL ML 31 janvier 2012 19:01

    @ Bleuton Laurie - Vous dites : "Or, je me souviens de votre article sur le respirianiste breton qui n’avait rien mangé depuis plusieurs années et dont vous trouviez le témoignage « crédible »."

    Qui aurait comme moi enquêté, notamment sur place, et avec les seuls éléments concrets observés, celui-là n’aurait pas pu démasquer l’éventuelle imposture. Alors oui, j’ai pris position, non pas sur la réalité de l’événement, mais sur la conjonction d’indices m’ayant montré que cet homme semblait sincère.
    Un autre que moi, vous sans doute, aurait pu conclure autrement. Par exemple : "Je ne vois pas qu’il triche, mais je continue à le penser puisque ce qu’il prétend est pour moi impossible. Je le considère donc non crédible". Mais vous n’auriez pas apporté d’élément concret (pour justifier votre position) autre que celui de votre certitude (on n’est plus là dans le registre la crédibilité. Pour le dire non crédible, il faut nous apporter des éléments concrets : les avez-vous ?)

    "De plus, contrairement à vous, je ne crois pas à un complot gouvernementale ou associatif (miviludes et autres) contre les sectes afin de les empêcher de s’exprimer.« 

    Vous dites bien :  »Je ne crois pas". C’est donc affaire de croyance. Dans le réel, de nombreux faits démontrent que la Miviludes ne veut pas vraiment apporter des solutions (il suffirait de peu pour désamorcer ces tensions), mais combattre des systèmes de pensée dérangeants. Parmi ces éléments - et on n’est pas là dans l’ordre de la « croyance » mais de « faits » :
    - son refus absolu de tenir compte des voix critiques, par exemple des études menées par de nombreux sociologues qui vont dans le sens que je dis. C’est une entorse manifeste à nos principes démocratiques. Pourquoi se mettre ainsi en défaut si son combat est justifié ?
    - ses mensonges avérés (chiffre sur « les enfants dans les sectes », l’agitation de menaces extrêmes mais jamais réalisées depuis des années, attribution du massacre de l’OTS au « phénomène sectaire » alors que les faits ne sont toujours pas élucidés, etc.)
    - sa volonté de stigmatiser les groupes sans les écouter ni accueillir les informations contraires. Ce serair la moindre des choses à faire pourtant pour rendre son combat acceptable en démocratie...
    - son souhait de pouvoir calomnier en réclamant l’immunité pour ses expressions publiques. Toujours cette volonté de ne pas être contredit.
    - les descentes musclées (avec mitraillettes !) organisées dans des communautés pacifiques : « Le Moulin des Vallées » (monastère œcuménique en Ile-et-Vilaine), « Terre du Ciel » en Saône-et-Loire et le "Centre d’enseignement de bio-dynamisme« dans la Drôme, rien qu’en 2011.
    Bien évidemment, un chien accusé d’avoir la rage ne peut pas être considéré comme victime par ceux qui »croient" en la bonne foi de l’accusateur... Et par ceux qui aimeraient bien que ce chien soit noyé...



  • JL ML JL ML 31 janvier 2012 17:40

    @ Pierre Régnier - Je comprends votre analyse. Cela dit, je connais guère de testament religieux qui soient exempts de violence. Regardez par exemple Krishna enjoignant Arjuna, dans la Bhagavad Gita, de s’engager dans la bataille contre ses ennemis...

    Tout est affaire d’interprétation et de rapport entre la lettre et l’esprit. Le jihad, par exemple, est considéré par certains comme une invitation à se parfaire soi-même en oeuvrant sur soi pour traquer ses propres défauts. Pour beaucoup d’autres, il s’agit de combattre les infidèles (ceux qui ne pensent pas comme moi).

    Qu’on soit musulman, catho, TJ ou athée, ça a finalement assez peu d’importance. Ce n’est pas l’étiquette qui fait l’homme, ce sont ses actes, son comportement dans la vie réelle...

    Les campagnes de haine contre plusieurs centaines de groupes et la honteuse discrimination entretenue en France contre la liberté spirituelle et thérapeutique devraient révulser tout démocrate et être mutée en étude honnête et contradictoire, au cas par cas.



  • JL ML JL ML 31 janvier 2012 08:03

    @ Ivan K - Vous dites : « Que je sache, le droit à l’expression publique des Témoins de Jéhovah ne subit pas la moindre entrave dans ce domaine »

    Ce n’est pas exact de mon point de vue. Oui, les TJ peuvent librement faire du porte à porte. Mais il existe en France des campagnes menées par des organismes (Miviludes, Fecris...) et des associations (Unadfi, CCMM, Gemppi...) qui s’emploient, avec de l’argent public, à dénigrer les TJ (comme beaucoup d’autres groupes). Ils terrorisent les maires qui leur louent des salles ou laissent vendre des immeubles (voir actualité). Ils font peur aux familles et aux médias qui reprennent leurs « alertes » les yeux fermés. Les rédactions mettent quasi systématiquement à la poubelle, en toute bonne conscience, les demandes de droits de réponse de ces mouvements sous prétexte que ce sont des « sectes ». Sous prétexte que leur discours ne peut qu’être stéréotypé ou de prosélytisme... Et le dimanche matin, avez-vous jamais vu un de ces groupes venir présenter ses croyances comme les cathos, les juifs ou les bouddhistes ? Les émissions télévisées sur cette question sont toujours à charge, etc.

    Je ne dis pas que les TJ et les autres sont irréprochables. Qui l’est ? Ce qui me semble inacceptable, c’est qu’une discrimination soit officiellement organisée et entretenue et que les membres de ces groupes ne puissent se défendre sur la place publique comme les autres citoyens. Le tollé soulevé à l’occasion de la publication de cette lettre ouvert est une preuve de cette volonté de ségrégation.

    D’accord avec vous pour qu’on demande des comptes à l’organisation sur la façon dont elle gère ses biens et mène ses activités, mais dans le droit commun, non dans cette ambiance de chasse aux sorcières indigne d’un pays démocratique.



  • JL ML JL ML 30 janvier 2012 17:02

    @ Bleuton laurie - Vous dites : « Dogmatique et sectaire » !?! Expliquez-moi donc en quoi la défense des intérêts de sectes à sa place dans l’agora et si oui, ou commence le prosélytisme ?« 

    Il me faudrait un long développement pour vous expliquer plusieurs choses. Je vais tenter de résumer :
    1 - Le termes »secte« ne recouvre rien en droit. C’est un mot-poubelle bien commode pour stigmatiser arbitrairement, sans être obligé de prouver quoi que ce soit ni d’écouter leur justification, des associations, des personnes ou des groupes qui »dérangent« alors qu’ils n’ont pas été condamnés par la justice. Sous l’effet cette parano, bien entretenue par les médias, une loi ad hoc a été votée (loi Picard) : malgré cela, elle n’arrive pas à faire condamner ces groupes. Non parce que ces groupes seraient super forts, mais que les dossiers sont vides.
    2 - Evoquer une Lettre ouverte provenant d’un de ces mouvements discriminés n’est pas prendre la défense de ce mouvement, c’est défendre la liberté d’expression en général, liberté qui leur est refusée par les médias et l’opinion publique (mais qu’Agoravox heureusement autorise) qui les a condamnés sans jugement contradictoire ni défense (pourtant principes »sacrés« de notre démocratie).
    3 - La Miviludes, dont la tâche paraît tout à fait légitime, agit en fait aussi pour défendre certains intérêts (renseignez-vous un peu) de façon arbitraire, non scientifique, en mentant (ex. le chiffres des enfants en danger passe d’une dizaine en enquête parlementaire à 80 000 dans la communication de l’instance) et en faisant des amalgames dangereux : »Tout ce qui est naturel est susceptible de dérives sectaires"...
    Je répète que je ne prends pas la défense de ces groupes mais que je défends l’accès de toutes les opinions, même celles qui dérangent, à la place publique. Et j’invite ceux qui veulent empêcher ces groupes de s’exprimer à plus d’ouverture d’esprit et de tolérance, et à balayer aussi devant leur porte.



  • JL ML JL ML 28 janvier 2012 14:01

    a@ papi : Relayer une lettre ouverte, tous les journaux le font. Je relaie ici un texte qui n’a aucune chance d’être publié dans la « grande presse ». Un texte qui rappelle pourtant des informations que très peu de médias ont publiées : les condamnations de la France par la justice européenne.

    J’agis ainsi en tant que journaliste « citoyen » qui permet aux minorités de participer à la diversité des opinions, diversité qui, il me semble (dites-moi si je me trompe), est un des plus grands principes de la démocratie.

    @ Bleuton Marie : Oui, j’ai parlé des scientologues. Mais vous avez oublié que j’ai parlé aussi des anthroposophes, des raéliens, des Focolari, des cathos, de la rationalité, etc. Je ne roule pour personne, sinon pour le droit, pour tous ces citoyens bannis, d’apporter leur pierre au débat public.

    Il serait, selon moi, dogmatique et sectaire de refuser d’accueillir leur parole...



  • JL ML JL ML 28 janvier 2012 13:46

    @ Fifgareoult : Vous dites : «  »Je ne vois pas comment ces personnes pourraient se livrer à votre petit exercice, ou alors ils n’effectueraient que de la première partie du test."

    L’avez-vous vous-même appliqué à ce post ?



  • JL ML JL ML 28 janvier 2012 09:06

    @ tous : je pense qu’il y a place, dans une démocratie digne de ce nom, pour tout le monde. Pour moi, catholique, musulman, franc-maçon ou athée, chacun a des choses à dire et à écouter.
    Si l’échange se fait sans insulte ni ostracisme, les sectaires de tout bord finiront par s’ouvrir, par comprendre que d’autres visions peuvent avoir de l’intérêt. C’est comme cela seulement que la collectivité s’enrichira et s’apaisera dans le plaisir d’apprendre sans cesse.
    Un exercice proposé par certains neuroscientifiques : choisissez une idée qui vous hérisse, qui vous dérange fortement. Prenez une feuille de papier et écrivez les 2 inconvénients majeurs qui découlent de cette idée. Puis déposez votre stylo, respirez un bon coup et reprenez votre stylo pour tenter de voir, cette fois-ci, 2 avantages à cette idée. Faites le test, cherchez sincèrement. Vous verrez la détente que cela vous procurera... smiley



  • JL ML JL ML 28 janvier 2012 08:52

    @ Clouz0 : Rassurez-vous, je ne manquerai pas de revenir pour alimenter votre collection smiley A moins que l’on réserve ici la liberté d’expression aux seuls « bien pensants » et aux provocateurs bon teint...
    C’est dur à avaler, la liberté d’expression, surtout quand on se croit rationnel et bon et qu’il faut laisser cette liberté à ceux qui ont une paille dans l’oeil (où est la poutre ?) et qui ne pensent pas comme soi...
    Je félicite Agoravox qui ose accueillir des posts « dérangeants » comme celui-ci. Il faut un certain courage. Grâce à lui, le mot « démocratie » rayonne un peu plus fort.



  • JL ML JL ML 10 janvier 2012 16:05

    Si les autorités voulaient vraiment s’attaquer à ce problème, elles accepteraient les enquêtes parlementaires sur la question et conduiraient des études pour connaître avec plus de précision sa réalité quantitative et qualitative.



  • JL ML JL ML 10 janvier 2012 16:03

    @lilumultipass
    Merci pour votre importante contribution.
    Une précision, cependant. Vous écrivez : "pardon si je parais agressive mais ce genre d’article qui dénigre la médecine conventionnelle amène malheureusement les extrèmes« 
    Cet article ne »dénigre« pas du tout la médecine conventionnelle. Il met l’accent sur une négligence des autorités (politiques et sanitaires) qui luttent pour faire baisser les accidents de la route, avec efficacité d’ailleurs, mais ne font pas grand chose contre les effets adverses des médicaments.
    Dans l’étude Emir, citée dans l’article, il est bien dit que les effets indésirables sont »évitables« dans 32 % des cas et »potentiellement évitables" dans 32,1% des cas. Autrement dit, on pourrait éviter environ 20 000 morts par an si on s’y mettait vraiment !
    Personne ne dénigre la médecine conventionnelle. En revanche, l’accent est mis sur une négligence grave et dramatiques en terme de perte de vies humaines...



  • JL ML JL ML 8 janvier 2012 15:50

    J’ai pensé utile d’apporter les précisions suivantes pour mieux comprendre la portée des informations tirées de l’étude Emir citée dans l’article : « Elle permet d’avoir une idée assez précise des effets indésirables entraînant une hospitalisation. Elle est parfaitement complémentaire des données de la notification spontanée (la sous-notification ne permettant pas d’avoir le reflet des cas réellement survenus).
    Ont été suivis des malades hospitalisés pour effet indésirable pendant 2 semaines consécutives dans des services de spécialités médicales d’hôpitaux publics tirés au sort
    Il s’agit d’une étude prospective menée, pendant 14 jours, sur un échantillon représentatif des services de spécialités médicales (court séjour) tiré au sort à partir de l’ensemble des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et des Centres Hospitaliers (CH) de France métropolitaine. Elle a été réalisée par le réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance. Ils ont
    enquêté dans 63 établissements hospitaliers,dont 27 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et 36 Centres Hospitaliers (CH). L’étude s’est déroulée entre le 4 décembre 2006 et le 9 juin 2007.
    Les malades ont été suivis jusqu’à ce qu’un diagnostic soit retenu. Le diagnostic d’effet indésirable a été discuté entre les médecins cliniciens et l’équipe du centre de pharmacovigilance. Tous les cas d’effet indésirable ont été revus de façon centralisée par un comité d’évaluation, comprenant des pharmacologues cliniciens, des internistes et un médecin généraliste.
    Les médicaments du système nerveux central étaient les plus fréquemment en cause (26 %), suivis des médicaments cardiovasculaires (21,6 %), puis des antinéoplasiques et immunomodulateurs (16,8 %), des médicaments du sang et organes hématopoïétiques (12,6 %) .
    Dans 31 cas (32 %), l’effet indésirable a été jugé évitable, dans 16 cas (16,5 %)
    potentiellement évitable, dans 34 cas (35,1 %) inévaluable et dans 16 cas (16,5 %)
    inévitable.
    Cette étude menée sur un échantillon représentatif de services de spécialités
    médicales, confirme l’importance du problème des hospitalisations secondaires à la survenue d’un effet indésirable médicamenteux. »