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Les commentaires de Labrique Baudouin



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 17 janvier 2021 15:31

    « À la pointe de l’iceberg ? Des milliers d’accidents causées par le vaccin COVID et 13 décès aux États-Unis signalés en décembre seulement »

    https://cogiito.com/a-la-une/a-la-pointe-de-liceberg-des-milliers-daccidents-causees-par-le-vaccin-covid-et-13-deces-aux-etats-unis-signales-en-decembre-seulement/


    « 23 décès ont été constatés dans les jours qui ont suivi une injection du produit. Treize autopsies ont déjà été réalisées. Elles ont révélé que les effets secondaires du vaccin ‘peuvent avoir mené’ à de funestes conséquences chez ces personnes âgées et fragiles, a fait savoir l’
    Agence norvégienne des médicaments. »


    https://fr.businessam.be/la-norvege-lance-une-alerte-apres-23-deces-possiblement-lies-au-vaccin-pfizer/?fbclid=IwAR30bHckBc8ODH9ezx-56g1sWE17JtZehx8UFBtGf3Q7Qs_mHC_Gllqtpiw

    « 23 morts en Norvège après avoir reçu le vaccin Pfizer COVID-19, selon des responsables »

     

    --------------

    "Je ne pense pas que nous disposions de preuves sur aucun des vaccins pour être sûrs qu’ils empêcheront les gens de contracter l’infection (COVID-19) et donc de la transmettre"

    Dr Soumya Swaminathan scientifique en chef OMS "

     


    https://www.aubedigitale.com/loms-declare-que-les-vaccins-contre-le-coronavirus-pourraient-ne-pas-fonctionner-et-une-pandemie-encore-pire-va-bientot-arriver/



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 17 janvier 2021 15:30

    A MEDITER 

    APRES 5 JOURS DE VACCINATION AUX USA,

    2,8% DES PERSONNES VACCINEES DEVELOPPENT DEJA DES EFFETS SECONDAIRES IMPORTANTS (pas bénins)
    Le détail exact n’est pas donné mais il est bien indiqué ce qui suit traduction) :

    « incapacité à remplir les activités journalières normales,

    incapacité à travailler,

    ayant nécessité les soins d’un médecin,ou ceux d’un professionnel de la santé »

    N.B. Ce sont les statistiques officielles.

    Une balance bénéfice-risque qui contrairement aux allégations des « experts » et autres politicards asservis à la pensée unique, sont donc nettement en défaveur de la vaccination !

     

    https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2020-12/slides-12-19/05-COVID-CLARK.pdf




    Si je résume : effets secondaires autres que bénins pour 2.8 % soit 196 millions de personnes, si tout le monde se faisait vacciner dans le monde

    et pour la France ce serait 1,876 million au bout de 5 jours..  ; et après ?

    Pour la Belgique plus de 250.000 personnes impactées, sans parler des morts éventuels !

    A cet égard la culture et l’esprit critique français est évidemment aux antipodes de l’esprit grégaire d’une majorité d’Américains : on n’a en effet pas encore vu (à ma connaissance) une levée de bouclier à propos de ces 2,8%

     


    Détails : http://www.retrouversonnord.be/grippe.htm#vaccination

     

    http://www.retrouversonnord.be/santeAlaUne/ACIP_Pfeizer_evenements-impactant-la-sante.JPG





  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 30 décembre 2020 18:51

    A MEDITER :

     

    APRES 4 JOURS DE VACCINATION AUX USA,

    2,8% DES PERSONNES VACCINEES DEVELOPPENT DEJA DES EFFETS SECONDAIRES IMPORTANTS (pas bénins)

    N.B. Ce sont les statistiques officielles américaines

     

    https://www.youtube.com/watch?t=199&v=bHJ07evAsy4&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0dsoD0GZ5o-5zwhwibeLb2H1Z6Wv8DRj08MBHgFaKy1heIh3utH4rY4Gc

     



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 10 décembre 2020 13:24

    Savez-vous que le livre suivant est en téléchargement libre ?
    «  Vaccins, mensonges et propagande » de feu Sylvie Simon)
    https://ia802905.us.archive.org/23/items/vaccins-mensonges-et-propagande/Simon%20Sylvie%20-%20Vaccins%2C%20mensonges%20et%20propagande.pdf

    Bravo pour votre travail d’information alternative !

    Merci de relayer !

    Cordialement,

    Baudouin Labrique, épistémologue de la Science médicale
    http://www.retrouversonnord.be/Epistemologie_des_sciences.htm



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 5 février 2018 16:54

    La solution est dans l’autoproduction citoyenne autoconsommée : il faut que chacun prenne en charge autant que possible sa propre production d’électricité : j’ai transformé mon habitat (25O m²) pourtant ancien (construit bien avant ale premier choc ^pétrolier) et modérément isolé (je n’ai pas suivi le dogme de l’isolation prioritaire) en habitait à énergie positive (statut effectif BePos) mais pas seulement pour l’électricité et le chauffage mais aussi pour l’eau (cf. www.autarcie.be).


    L’accent des pouvoirs publics est bien trop mis sur la construction neuve alors que muter un bâti ancien énergivore en BePos est possible, comme je j’ai fait !  Miser sur la nouvelle construction, c’est attendre plusieurs siècles avant que tout le bâti ne soit renouvelé !

    Cela demande certes des sacrifies : l’option généralisée te assidue de la « simplicité volontaire » : pas de vacances à l’extérieur de chez moi (certes un propriété de 32 ares partiellement boisée), pas d’achat de luxe, aucune dépense inutile, recyclage poussé des déchets, petite permaculture, …

    Projet en cours ; après avoir amorti en moins de 7 ans, tout l’investissement (fonds propres et prêt), j’ai opté pour un couple électrolyseur/pile à combustible à hydrogène qui a un rendement de prés de 60%.  Si on valorise la chaleur résiduelle produite surtout par la pile à combustible (lorsqu’elle transforme donc l’hydrogène en électricité), on réduit la perte à 5% environ.

    Cf. le détail du projet (vos avis constructifs et aides sont les bienvenus) : http://www.retrouversonnord.be/projet_hydrogene.doc

     

    Gandhi disait : « Vivons tous simplement afin que tous puissent simplement vivre.

    Sois toi-même le changement que tu veux voir advenir dans le monde.

    On devient riche par les choses qu’on ne désire pas. »

     



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 5 février 2018 16:36

    @Pierrot
    qui écrit : « si on examine le cycle complet : hydrolyse de l’eau/stockage de H2 sous haute pression/combustion dans la pile à hydrogène on ne récupère au mieux que 40 % environ de l’énergie fournie pour l’électrolyse (très énergétique) et le stockage de l’H2. Il faudrait donc développer considérablement les productions énergétiques donc essentiellement le pétrole, charbon, gaz, nucléaire pour produire d’énormes quantités d’hydrogène. »

    Depuis la date à laquelle vous envoyer votre mail, il existe des couples électrolyseur/piles à combustible à hydrogène qui ont un rendement de prés de 60% Si on valorise la chaleur résiduelle produite surtout par la pile à combustible (lorsqu’elle transforme donc l’hydrogène en électricité), on réduit la perte à 5% environ.

    J’ai le projet d’installer un tel couple chez moi ; j’ai transformé mon habitat (25O m²) pourtant ancien (construit bien avant ale premier choc ^pétrolier) et modérément isolé (je n’ai pas suivi le dogme de l’isolation prioritaire) en habitait à énergie positive et pas seulement pour l’électricité et le chauffage mais aussi pour l’eau (cf. www.autarcie.be).

    Cf. le détail du projet (vos avis constructifs et aides sont les bienvenus) : http://www.retrouversonnord.be/projet_hydrogene.doc



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er novembre 2011 13:52

    A Schuss qui me rétorque :« Taisez vous vous ne savez pas de quoi vous parlez.
    Vos discours ne trompent personne. Par votre rigidité mentale vous êtes le fossoyeur de la médecine ».

    Affirmer n’est pas prouver et apparemment vous vous montrez incapable d’argumenter sur le fond : vous vous contentez de vous adonner (stupidement) à des attaques personnelles (ad hominem qui sont en Logique de fallacieux arguments).

    A l’inverse de vous, je sais tout à fait de quoi je parle et d’ailleurs si quelqu’un en doutait, voici deux dossiers parmis les plus importants réalisés et disponible sur le Net (en plus de deux importants chapitres de mon livres consacrés à Hamer et à la Biologie Totale) :
    http://www.retrouversonnord.be/hamer.htm
    http://www.retrouversonnord.be/BTouimais.htm



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 29 octobre 2011 15:29

    P.S. Ma réponse qui s’est placée erronément en queue, s’adressait à garisamui



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 29 octobre 2011 15:27

    Si vous aviez parcouru la table des matières de mon livre et lu le prologue mis en lien, vous vous seriez aperçu que je ne fait aucun cadeau au secteur conventionnel de la santé que du contraire, puisque je commence par quatre chapitres qui lui sont exclusivement consacrés (cf. http://www.retrouversonnord.be/quand_les_therapeutes_derapent.htm#Table)


    Comme beaucoup vous tentez de justifier les dérives des uns parce que d’autre en face, dérivent aussi !
    A ce rythme, on en devrait poursuivre aucun délit sous prétexte que d’autres en ont commis avant !
    C’est effroyablement indigent comme « argumentation » !

     



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 28 octobre 2011 11:57

    Ce n’est pas en retournant la question que vous pourrez vous y dérober !

    C’est assimilable à l’argument (falalcieux) sophistique du tu quoque



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 28 octobre 2011 10:54

    Sur quelles sources vous basez-vous pour prétendre que cette « méthode » n’en reste pas moins une approche intéressante et qui, dans de nombreux cas, à donner des résultats comme d’autres méthodes d’ailleurs".

    Où sont les statistiques de guérison ?



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 28 octobre 2011 10:01

    L’auteur commente : « Il serait plus intelligent et plus productif de tester et d’analyser en profondeur les propositions du médecin controversé, dans un esprit à la fois rigoureux et ouvert. Le travail d’évaluation mené par le groupe d’appui technique est conduit par des personnes, juges et parties, qui ont tout intérêt à stigmatiser l’approche du médecin allemand…  »


    L’auteur de l’article semble très mal informé : « Les propositions du médecin controversé » Hamer on déjà été « analysées en profondeur »

    Hamer a notamment prétendu détenir des « vérifications scientifiques », comme en témoigne la sanction consécutive à sa présentation en justice d’une « vérification » par l’université de Bratislava et dont la forme (indigente) était similaire aux autres qu’il a sollicitées :
     
    « Interrogé sur ce document dont l’authenticité n’était pas vérifiée, le Professeur HOERNI, Président de la Section Éthique et Déontologique de l’Ordre National des Médecins, estimait qu’il s’agissait d’une attestation rudimentaire ayant une valeur scientifique extrêmement limitée."
    (Exhibée lors de son procès et mentionnée dans les attendus de son procès à Chambéry (France) du 11 septembre 1998 (http://prevensectes.com/stop2.htm ).
     
    En effet, exhibées comme renfermant un fondement irréfutablement solide, ces vérifications étaient toutes sujettes à caution, étant donné l’absence des indispensables protocoles scientifiques associés (destinés à fournir les détails des expérimentations).

    En analysant les choses de plus près, on ne peut que s’apercevoir de la grossière supercherie : les vérifications scientifiques en question n’en portent que le nom. C’est en lisant attentivement les minutes du procès de Chambéry que j’en ai eu le début de la compréhension.

    Une vérification scientifique de théories doit se soumettre sine que non et avec succès au critère de reproductibilité en l’occurrence, des cas présentés : le critère de reproductibilité scientifique impose qu’on puisse répéter les résultats à volonté, ce qui est rigoureusement impossible avec des maladies : on ne peut pas les reproduire à l’identique, comme l’a relevé pertinemment notamment le Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte :
    il souligne qu’il « est impossible d’étudier et de quantifier une cohorte de malades ou une série de cas-témoins quand il faut inclure le psychisme humain » (1) ; « […] on ne peut pas divorcer six fois de suite du même partenaire […] » (2).

    (1) Dans une interview (http://www.pansemiotique.com/e107_plugins/content/content.php?content.168).
    (2) Suivant ce qu’il précise dans son livre « Et si la maladie n’était pas un hasard », Ed. Le Jardin des Livres, 2008, p. 203.


    Comment le Dr Hamer a-t-il pu croire que la comparaison à d’impossibles « cas équivalents » (sic – voir plus bas) pouvait résoudre une telle problématique ? C’est bien parce que chaque malade constitue un cas individuel dont il ne sera jamais possible de démontrer scientifiquement les concordances reproductibles organe-“conflit”, ce qui rend en conséquence les théories notamment du « décodage biologique » dogmatiques, la seule notion de « conflit » n’étant à elle seule scientifiquement ni même empiriquement pas démontrable !
     
    Constatant qu’il était alors impossible d’obtenir dans de telles conditions quelque reconnaissance scientifique officielle, le Dr Hamer a paradoxalement et indûment obtenu auprès d’universités ce qu’il avance trompeusement comme étant des « vérifications scientifiques » de ses « lois » (1). Ce faisant, il ne pouvait pas ignorer qu’il fallait passer devant de telles fourches caudines pour que ses théories aient quelque chance d’être reconnues scientifiquement... Le fanatisme a fait le reste…

    « Au mois d’octobre 1981, le docteur Hamer a présenté sa recherche à l’Université de Tübingen dans le cadre d’une thèse de troisième cycle. Son objectif était de s’assurer que ses découvertes soient vérifiées sur des cas équivalents afin que la Médecine Nouvelle Germanique puisse éventuellement être enseignée à tous les étudiants en médecine […] »
    (Extrait de la biographie de Hamer présente sur le site canadien de la GNM : http://www.germannewmedicine.ca/documents/Biography%20-%20Dr.%20Hamer%20-%20French.pdf )

    En fait, après la présentation ratée de ses théories sous forme de thèse par le truchement d’une forme académique reconnue et suffisante pour en établir la vérification scientifique adéquate, l’université de Tübingen n’a pu que les refuser parce que « non reproductibles ».
    Face à cela, c’est alors qu’il sollicite ce qui ne s’est révélé être que de fallacieuses « vérifications », non plus auprès d’autres instances officielles scientifiques habilitées à le faire (°), mais, croyant faire illusion, en s’adressant au coup sur coup à des petits groupes de scientifiques. Il s’en est suivi la révélation de la manipulation ci-après.

    (°) Question subsidiaire cruciale : pourquoi donc Hamer s’est-il limité à présenter une thèse à la seule université de Tübingen ? S’il pensait vraiment que cette dernière était de mauvaise foi, pourquoi ne pas avoir présenté sa thèse autre part et même à l’étranger ?

    Comme de juste et pour des raisons étayées ici, la mise au rebut des théories de Hamer (comme celles de son suiveur Sabbah avec sa “Biologie Totale”) par la communauté scientifique s’ensuivit immanquablement,
    En conséquence, la suggestion faite par l’auteur de cet article concernant une analyse en profondeur de ses théories, etc., est donc totalement sans objet car anachronique.

     



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 28 octobre 2011 09:26

    L’auteur commente : « La démarche utilisée (dramatisation, diabolisation, pénalisation, sanctuarisation de la médecine « officielle », etc.) par les pouvoirs publics a bien des risques de rester stérile. Comme l’est globalement la politique antisecte du gouvernement qui a eu pour résultat, en quelques années, de faire passer d’une quinzaine à près de mille le nombre de groupes qualifiés de « sectes » ! »
     

    Il y a surtout cet amalgame : approche non conventionnelle = suspicion de secte
     

    L’auteur commente : « La méthode Hamer, malgré les ambiguïtés et les rigidités du discours du Dr Hamer et de ses affiliés, met l’accent sur un point capital : le rôle de l’esprit dans la survenue de la maladie et dans sa disparition. Cet aspect-là, fortement négligé, voire méprisé, par la médecine conventionnelle, est cependant crucial dans tous les processus de guérison. Et s’il y a eu des victimes de cette méthode, il y a eu aussi tous ceux qui en ont recueilli des bienfaits. Ces derniers ne seront certainement pas prêts à renoncer à ces bénéfices. »
     

    Si Hamer a effectivement remis l’accent sur l’influence de l’esprit sur le corps, il se rend coupable d’un double déni et de taille (se faisant fallacieusement passe pour un authentique découvreur) :
     
    La démarche de Hamer est en grande partie malhonnête intellectuellement et indigne du scientifique qu’il se prétend : comme pour celle de son suiveur Sabbah (Biologie Totale) la diffusion de ces approches ont presque réussi à faire croire qu’elles prenaient en compte l’aspect psychosomatique des maladies et pour la première fois !
     
    Hamer et Sabbah sont tous les deux dans le déni de ce qui est psychosomatique et dont ils se sont gardés d’ailleurs d’utiliser le terme, masquant ainsi toute l’histoire de la médecine psychosomatique et avançant leurs approches comme étant innovantes (ce qu’elles ne sont pas !) ; c’est parfaitement malhonnête sur le plan intellectuel !
     
    « C’est la médecine tout entière qui doit s’ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH [°] : « Toute maladie relève à la fois de l’esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu’on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu’il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste. ». (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).
    ° Ouvrage de référence : Médecine Psychosomatique. L’Application de La Psychopathologie aux Problèmes Cliniques de Médecine Générale.
     
    Tout un pan de la médecine conventionnelle prend en effet et de plus en plus donc en charge l’aspect psychosomatique des maladies et d’ailleurs, la psychothérapie s’en occupe aussi conformément mais plus adéquatement encore (vu que les médecins ne sont pas formés à la relation d’aide psychologique) ; voir notamment cette déjà ancienne définition donnée dans un manuel de référence : « La psychothérapie est l’ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l’esprit malade ou le corps malade, par l’intervention de l’esprit. » (Dr Antoine Porot, co-auteur d’un ouvrage de référence, le ‘’Manuel alphabétique de psychiatrie’’ - 1952). 
     
    La psychothérapie ne se limite donc pas aux troubles mentaux. Dans le cas de troubles somatiques, donc physiques, la psychothérapie peut intervenir efficacement : même si les relations entre l’immunité et le psychisme sont scientifiquement avérées, elle n’a aucune prétention scientifique a priori. Je confirme au travers de mon expérience psychothérapeutique sur le terrain des maladies, que cette démarche est « payante » sans se dénaturer par l’usage du « décodage biologique » en prenant des positions contre l’éthique et la déontologie (comme ce à quoi conduit dans la pratique le « décodage biologique) : la mise en situation du patient en le mettant en conditions d’exprimer le sens qu’il donnerait à ses maux (sans aucune induction de la part du soignant) est couronnée de succès, car éthiquement et déontologiquement, c’est au seul patient qu’il appartient de donner un sens et quel qu’il soit à ses maux.
     

    L’Association française pour l’information scientifique (AFIS) livre la conclusion suivante suite à l’enquête qu’elle a faite :

    « On pourrait assimiler la thérapeutique de cette médecine alternative à la psychothérapie. La médecine soigne le corps et la psychothérapie le psychisme mais dans le cas qui nous intéresse, le corps est dépossédé de son essence, de toute consistance, il n’est plus qu’un objet, un miroir de nos angoisses dans les mains du thérapeute. Il s’agit là d’une dérive pernicieuse de la médecine ‘’ psychosomatique’’. »
    (La « biologie totale » sous la loupe, SPS n° 277, mai 2007, article écrit par le Dr Alessandra Moonens : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article746).
     
    C’est plus grave éthiquement en ce qui le concerne, car Hamer et les Hamériens démentent recourir à ce qui est psychologique, et en ont été critiqués ; pourtant, ils procèdent sans conteste à une anamnèse qui est pourtant la description de l’histoire de ce qu’a vécu le patient sous l’angle psychologique !
    Croyant évacuer ainsi la nécessaire prise en charge psychothérapeutique de la personne – et les contingences éthiques et déontologiques associées –, ils se cantonnent à parler erratiquement de biologie ou de biologique, et comme je l’ai déjà écrit en d’autres termes dans le post précédent, laissant ainsi croire le grand public alors abusé, que comme il s’agit de biologie, cela bénéficie du même crédit que la biologie reconnue scientifiquement.
     
    Dans un ordre d’idée plus en phase avec la réalité, il eût été préférable qu’ils parlent de psychobiologie ou de psychobiologique (1), qui est en phase avec l’objet de la psychosomatique (2), branche universellement reconnue de la médecine conventionnelle.
     
    L’origine psychique des maladies avait déjà été relevée notamment par Sigmund Freud et a été entérinée grâce aux avancées de la médecine psychosomatique. Dès lors, la médecine de Hamer. se révèle manifestement être étroitement apparentée à la psychosomatique mais sans que Hamer en fasse nommément référence.
    C’est donc là principalement l’objet de l’imposture.
     

    Il y a certes d’autres contre-vérités concernant tout ce qui touche au « décodage biologique ».
     
    (1) Ou neurosciences cognitives est l’une des branches scientifiquement reconnues de la psychologie et qui étudie les incidences du psychisme sur la biologie
    (2) Qui est née dans la seconde moitié du XIXe s. Sa paternité est attribuée au psychiatre allemand Johann Heinroth
     
    J’ai consacré deux chapitres parmi les plus importants à propos de la « médecine » de Hamer et de la « Biologie Totale » de Sabbah dans mon livre récemment sorti : « Quand les thérapeutes dérapent » (www.derapeutes.eu) et qui vise à aider les personnes à se prémunir des pièges notamment de ces approches.



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 28 octobre 2011 09:14

    Tout comme ce qui a vu émerger la nouvelle loi sur le port du titre de psychothérapeute, la MIVILUDES tombe dans le même piège : protéger des titres ou interdire des méthodes de soins comme la “médecine” de Hamer et la Biologie Totale de Sabbah ne résoudra rien en profondeur.

    En effet, les dérapeutes continueront à œuvrer en ayant tout simplement changé l’appellation de leurs pratiques et/ou de leurs titres !
    Il faudrait mieux interdire certaines pratiques comme celle du « décodage biologique » et toutes les autres formes de soins qui l’intègrent et qui sont non seulement communes à ce que préconise Hamer mais aussi les tenants de la Biologie Totale.

    Extrait de Quand les thérapeutes dérapent (livre paru en mai dernier - www.derapeutes.eu) :

    « Analogiquement, des thérapeutes qui ne détiennent légalement pas l’Art de guérir – dont certains diffusent la GNM ou la BT – s’adonnent aussi à la pratique illégale de la médecine, lorsqu’ils utilisent le décodage biologique à des fins de diagnostic médical et qu’ils interfèrent sur des traitements médicaux, comme le Dr Hamer en a montré le malheureux exemple ».

    Un thérapeute liégeois vient d’être condamné pour notamment exercice illégal de la médecine :
    L’affaire dont l’instruction a démarré il y quelques années et qui a mis sur le banc des accusés un thérapeute liégeois, vient d’être jugée ; l’intéressé a été reconnu notamment coupable de pratique illégale de la médecine. Un procès important qui mettra un frein aux pratiques dommageables du « décodage biologique » (« Médecine » de Hamer, Biologie Totale..., la liste est longue concernant les approches qui intègrent le « décodage biologique » et parfois sans le nommer).

    La presse fait état d’une condamnation de la Biologie Totale. Vu que l’intéressé avait pris ses distances avec la Biologie Totale, mais pas en l’occurrence avec le « décodage biologique », tel que décrit dans ce dossier sur la Biologie Totale, j’aurais préféré qu’on dise que c’est la pratique du « décodage biologique » qui a été condamnée .

    Il faudra analyser en détail le texte, attendre de voir s’il y a appel du jugement pour constater précisément en quoi s’adonner au « décodage biologique » (comme ceux qui se réclament de Hamer ou encore de la Biologie Totale) constitue une pratique illégale de la médecine. On pourra alors espérer une baisse notoire de ces pratiques délictueuses et surtout dangereuses parce qu’elles enfreignent l’éthique et la déontologie basiques.

    En effet, tout thérapeute (conventionnel comme non conventionnel) doit respecter deux attitudes de base et sans aucun compromis, lorsqu’il prend en charge un patient :

    1° le respect du primum nil nocere (et pas non nocere, traduction inexacte du précepte de Hippocrate : d’abord ne nuire ne rien ;

    2° les règles strictes d’une relation d’aide authentique et donc l’attitude maïeutique telle que la préconisait déjà Socrate : l’art de faire accoucher l’autre à sa propre vérité.

    On ne peut que consater que la pratique du « décodage biologique » (Hamer, Sabbah…) enfreint déjà de telles règles, lorsque par exemple un praticien de telles approches en vient à

    - détourner le patient de la médecine conventionnelle ; de plus, il ne respecte pas le libre choix thérapeutique du patient et la règle absolue du respect de l’interdisciplinarité (aucune approche ne constitue la panacée universelle et pas même la médecine conventionnelle) ;

    - balancer des décodages prêt-à-porter (du genre : à telle maladie correspond tel « conflit », concept dogmatique)...
    Un certain Albert Schweitzer avait déjà observé que « le médecin intérieur est le meilleur médecin. La plupart des médecins [ndlr : et certains autres thérapeutes] ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien ».

    Un thérapeute maïeute se doit de favoriser l’émergence et l’expression de ce « médecin intérieur ». Tout thérapeute digne de ce nom, doit respecter en tous points le SENS que donnera la patient à ses maux et quelqu’il soit : ainsi se trouvent des patients qui croient que leur maux physiques sont de nature strictement symptomatiques et d’autres qui croient que l’origine est psychologique, voire un mélange des deux...

    On remarquera que les gourous — qu’on trouve aussi bien dans le camp conventionnel que dans le camp non conventionnel —, enfreignent cette règle basique. Aussi ferait-on bien de se pencher davantage et avec les mêmes attention et sévérité, sur les dérives du secteur conventionnel, pour ne pas diaboliser le secteur d’en face.

    En savoir plus sur la ’’médecine’’ de Hamer :
    http://www.retrouversonnord.be/hamer.htm

    En savoir plus sur la ’Bioogie Totale’’ :
    http://www.retrouversonnord.be/BTouimais.htm




  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 4 octobre 2011 11:01

    Un commentateur a écrit : « L’article ne dérange pas du tout... C’est juste un charabia incompréhensible, qui ne mérite pas qu’on s’y attarde »

    Je suis assez d’accord avec lui, car vous faites la totale impasse sur le fait que vous vous adressez à des non-spécialistes : un effort de vulgarisation restait incontournable.

     

    L’art de la vulgarisation est un art difficile mais combien nécessaire !

     

    « Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c’est que vous ne le comprenez pas complètement. » Einstein.

     



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er mars 2011 15:56

    L’astrologie comme la voyance ont des manifestes effets secondaires nuisbiles :

    Extrait de mon livre « Quand les thhérapeutes dérapent »

    "Prédictions et relation d’aide, contre nature

    Au travers des interprétations toutes subjectives auxquelles se livrent les uns comme les autres, ils se positionnent dans les faits comme de regrettables maîtres à penser et prennent de très gros risques iatrogènes, car ils tou-chent à la personnalité profonde des individus...
    Pire, ils sont la plupart du temps entrés dans leur pratique sans s’être suffisamment armés des balises qui sous-tendent une authentique relation d’aide digne de ce nom et sans avoir réalisé un réel travail sur soi (notamment destiné à ne pas interférer sur le client).
    Dans de telles conditions, il me paraît sinon impossible, du moins très difficile, d’exercer ces deux disciplines dans le respect total des règles éthiques et déontologiques qui prévalent dans un accompagnement psychologique de qualité.

    [...]

    Effet nocebo

    Qu’il le veuille ou pas, l’intervenant exercera sur le client les effets produits par sa position d’autorité (en la matière) : « ce qu’il dit est vrai » et ce sera très difficile de s’en détacher. Cela pourrait provoquer des changements inopportuns de comportement, sous l’influence négative d’une sorte d’effet nocebo , suscité par le contenu négatif des prédictions.
    Pire, il encourage ou installe la dépendance du client à ses pratiques, en entretenant, sciemment ou pas, l’idée qu’il détient un savoir-pouvoir réel sur ses destinées, soutenant parfois avoir accès à des forces occultes qui tirent quelque part les ficelles. Dans de telles conditions existe un risque certain d’aliénation du libre arbitre."

    (copyright Baudouin Labrique)



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er mars 2011 15:44

    On a pu voir sur une chaîne TV française un éleveur bio qui attestait de bien meilleurs résulats sur la moitié de son cheptel (élevage de poules en batterie) qui à l’inverse de l’autre moitié avait bénéficié de l’ajout d’un remède homéopathique (Gelsénium) destiné à faire diminuer le stress.

    Autre source : (http://www.terrenature.ch )

    « Est-ce qu’on a des preuves scientifiques que ces médecines douces sont efficaces pour les animaux ? »

    « Oui. Depuis quelques années, des médicaments vétérinaires ont obtenu des pouvoirs publics français une autorisation de mise sur le marché. Des essais cliniques ont donc été effectués chez des animaux de compagnie et d’élevage. Des preuves, enfin ! J’ai exercé mon métier pendant plus de trente ans. J’ai soigné toutes les espèces, un peu partout dans le monde. J’ai eu des échecs et j’ai eu des succès. Je voudrais que ces « expérimentations sur le terrain » soient considérées comme des expérimentations cliniques qui seraient des preuves. »



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er mars 2011 12:32

    Voici un élément qui abonde dans le sens qu’un médicament et quelqu’il soit n’est efficace que dans la mesure où le patient lui donne un tel pouvoir.

    Je suis persuadé qu’aucun scientifique (matérialiste et rationaliste) ne se prêtera à l’expérience suivante :

    On présente à un panel représentatif de patients atteints d’une maladie X dont les symptômes sont traités en médecine conventionnelle un médicament X à prendre ou un traitement X à suivre (dont les effets ont été validés selon des protocoles expérimentaux scientifiques par rapport à la maladie X).

    On les divise en deux groupes (aléatoirement) identiques ; le discours tenu vis-à-vis des membres du premier groupe est de leur dire que les résultats obtenus par ce médicament/traitement sont exceptionnel d’efficacité et proche du 100 %.

    Au second groupe on tient un discours diamétralement opposé : en fait on a fait croire que le médicament/traitement X étaient efficace mais les résultats ont été falsifiés par un « médicamenteur », émule de Reuben et qu’ils ne sont absolument pas efficaces. On veut simplement pouvoir confirmer une seconde fois dans les faits…

    Je suis à peu près certain que pour les résultats sur les symptômes seront eux aussi diamétralement opposés ; cela prouverait une chose au moins, c’est que l’efficacité d’un médicament/traitement est comparable à l’effet placebo et donc que cela n’est tributaire que de la croyance qu’en ont les bénéficiaires. Cela confirmerait aussi le rôle immanquable du psychisme sur le corps.
     

    C’est d’ailleurs ce qui avait fait dire

    1° au Dr Albert Schweitzer : « « Le vrai médecin est le médecin intérieur. La plupart des médecins ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien »
     

    2° au Pr Henri Laborit : « « La séparation entre l’esprit et le corps est sans doute un des concepts les plus difficiles à détruire, car fondé sur une apparente évidence » ; « (…) pour faire une infection ou une affection néoplasique [ndlr : cancer], il ne suffit pas d’un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi. On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l’individu qu’ils atteignent. (...) »

    (« L’inhibition de l’action » http://www.retrouversonnord.be/InhibitionActionLaborit.htm).

    « Les soldats blessés vainqueurs guérissent plus vite que les vaincus » avait observé Ambroise Paré au XVIème siècle.



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er mars 2011 11:56

    Conformément à ce que j’ai démontré dans mon message précédent, en brandissant ce dogme de l’étude statistique qui est donc la seule à pouvoir assoir l’efficacité d’un traitement, vous tombez dans le pur scientisme :

    «  Le scientisme est une croyance qui consiste à reporter sur la science les principaux attributs de la religion. » ( http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Scientisme ).



  • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 1er mars 2011 11:51

    Votre position est celle des scientistes : n’accepter comme prouvé que ce qui l’est par l’expérimentation scientifique !

    « Etant donné l’influence du scientisme, plusieurs d’entre nous ont aussi tendance à douter de tout, sauf de ce qui est scientifiquement prouvé, et à croire à tout ce qui est scientifiquement prouvé. » (In La démarche d’une recherche en sciences humaines : De la question de départ à la communication des résultats,  par François Dépelteau, aux Ed. De Boeck Université, p.8.)

    Idem pour la croyance dogmaiique qui fonde une grande partie de la médecine conventionnelle : le préjugé organiciste (prétendre que la cause du symptôme est à trouver dans le symptôme et progiguer des traitements médicamenteux qui ne sont que des molécules destinées à contrer ou annuler les symptômes).

    En savoir plus sur le scientisme et la recherche scientifique :
    http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=17224