@troletbuse « Oui, notre cerveau n’est-il pas analogue à ce poste de radio qui recevrait des ordres de je ne sais où ? » Pour éclairer l’analogie (imparfaite et partielle comme toute analogie) « l’émission » proviendrait des récepteurs sensoriels et des contenus présentement activés de la mémoire.
@troletbuse Vous concluez trop vite, ou plutôt, votre conclusion n’est pas pertinente. On ne peut pas dire que la conscience est ou n’est pas dans le cerveau, on peut seulement dire que les phénomènes physiologiques et physiques qui se déroulent dans le cerveau l’induisent ou ne l’induisent pas. Si on admet que ces phénomènes sont ondulatoires en dernière analyse, on peut aussi admettre que ces phénomènes doivent obéir à un certain ordre particulier pour être efficaces. Un exemple qui ne prétend pas être définitf pourrait être celui-là : Prenez un poste de radio analogique. Il reçoit plusieurs émissions en même temps mais selon la façon dont vous réglez le démodulateur, vous allez en entendre une et pas les autres. En le réglant d’une certaine façon, vous pourriez ne pas en entendre du tout.... Bien évidemment il ne vous viendrait jamais à l’esprit de dire que les émissions sont dans le poste de radio !
Autre argument. Prenez un somnambule. Il va de soi que lorqu’il se déplace pendant son sommeil, on peut trouver dans son cerveau une zone active avant et pendant ses gestes. Cependant il n’est pas conscient.
@troletbuse
Ecoutez, nous discutons. Je vous donne un argument et un exemple. Si vous n’êtes pas d’accord, donnez moi un contre-argument ou un contre-exemple. C’est la meilleure façon de progresser !
@troletbuse
Vous savez, le jour où vous aurez compris que ce que l’on voit par l’imagerie électronique, par l’électroencéphalographie ou par la magnétoencéphalographie, ce n’est pas le contenu de la conscience, vous aurez beaucoup progressé. Dehaene avec qui je suis fondamentalement en désaccord montre cependant, ce qui est très juste, que beaucoup de choses se passent dans notre cerveau qui n’interfèrent nullement avec notre conscience.
@SamAgora95Ce que j’essaie de faire en considérant la conscience comme une réalité subjective, c’est de ne pas distinguer le contenu de la conscience de la prise de conscience elle-même. Prenez par exemple une douleur. Vous m’accorderez qu’elle est une réalité subjective et qu’elle est un contenu de conscience. Mais sans prise de conscience de la douleur, la douleur n’existe pas. Vous avez mal (pas trop), vous pensez à autre chose et vous n’avez plus mal. Si vous n’avez plus mal, la douleur n’est plus un contenu de votre conscience même si la cause physiologique de votre douleur reste présente. Vous me direz qu’on peut souffrir en rêve, au moins avoir un sentiment de mal être comme dans un cauchemar. mais justement ce mal être s’accompagne d’une prise de conscience, sans quoi il il ne serait plus (ou pas) un mal être...
@Pierre Régnier
« L’urgence de prendre en compte le contenu criminogène des religions ».... comme vous y allez ! Ce n’est pas les religions en soi qui sont criminogènes, c’est l’intolérance, le fanatisme, mais aussi le racisme, l’égoïsme qui s’accompagne du mépris total des droits d’autrui... Hitler n’a pas organisé le génocide des juifs au nom de la religion. Ce n’est pas plus en son nom que Staline a créé les goulags. Ce n’est pas au nom de la religion que les indiens des deux Amériques ont été massacrés. ce n’est pas en son nom non plus que les noirs ont été plusieurs siècles réduits en esclavage. La religion chrétienne a contribué largement à faire disparaître l’esclavage antique. L’Islam pendant longtemps au Moyen Orient a vécu en paix avec les juifs et les chrétiens. A notre époque la coalition dite « antiterroriste » a tué plus de musulmans que les pires djihadistes n’ont jamais massacré d’Occidentaux. etc. etc. La religion est parfois complice du crime et souvent impuissante à l’empêcher mais ce n’est pas juste de dire qu’elle est criminogène. Ceci dit, on est assez loin de la problématique de mon article...
Depuis 2011 la politique interventionniste de la France, d’une part instaure un état de guerre permanent, d’autre part expose tous les ressortissants français à des représailles de la part des amis des blessés ou tués par ses opérations successives ou conjointes : Serval, Sangaris, Barkhane, Chammal... Y ajouter en plus les occupations de territoire est parfaitement irresponsable ! La France se doit de contribuer à la paix dans le monde et, la Palisse l’aurait dit, elle n’y contribuera que par le désengagement de son armée !
@EL Yagoubi merci pour ce commentaire développé qui rejoint mon propos sur le caractère invasif et pernicieux que peut prendre la neurobiologie quand elle est accaparée par une théorie fallacieuse.
@Ouam La fable d’un Mali ayant dès longtemps son unité et son existence autonome se trouvant la victime d’une invasion barbare et recevant l’assistance d’un pays ami auquel il avait librement porté secours quand ce dernier se trouvait dans la même situation a, je le vois, la vie dure. En 39-45 l’actuel territoire du Mali se trouvait intégré au Soudan français et était une colonie française qui n’avait malheureusement pas l’ombre d’une autonomie. Il suffit de regarder une carte pour voir que les frontières héritées de la colonisation en ont fait en 1960 un pays plutôt biscornu qui n’a pas une grande unité géographique. Il n’a pas non plus une grande unité ethnique et religieuse, partagé de fait entre un Mali sud essentiellement noir et où la religion catholique a une certaine existence et un mali Nord avec une écrasante majorité musulmane et où une vaste région est peuplée par la population blanche des Maures et des Touaregs. Depuis son indépendance le pays est déchiré par une guerre civile larvée et, si une partie du pays peut se plaindre d’une occupation, c’est bien l’Azawad où vivent les Touaregs et qui aspire depuis près de 60 ans à l’indépendance.
@popov
Des hommes et des femmes ont trouvé dans l’Etat islamique la réalisation d’un radicalisme politique qui correspondait à leur idéal. Devant la coalition guerrière mise en branle pour faire disparaître cet Etat, ils ont décidé d’aller le rejoindre et de l’aider à se défendre. Parmi ces hommes et ces femmes , des françaises et des français comme le furent jadis en Espagne, les participants des brigades internationales. Toute la haine qui les accable et qui transpire ici ne doit pas faire oublier la réalité des chiffres : pour un mort causé en France par l’Etat islamique, pluis de 100 causés en Irak ou en Syrie par les bombes venues de France ou de son alliée, l’Amérique du Nord.
Je suis d’accord pour l’essentiel avec les idées que développent cet article. J’ajouterais seulement qu’un des éléments du problème se situe dans l’organisation de la recherche. A aucun moment celle-ci ne me paraît permettre la confrontation véritable de théories distinctes sur les fondements de la conscience. Et quand Dehaene écrit par exemple Le code de la conscience et prétend dans son ouvrage que l’on pourra un jour construire des ordinateurs conscients, aucun spécialiste reconnu des neurosciences ne vient le contredire. Le connectivisme est devenu une sorte de bible à laquelle doivent se soumettre les chercheurs. Les expériences qui sont entreprises dans le domaine des neurosciences doivent nécessairement s’inscrire dans le cadre conceptuel ainsi prédéfini. A partir du moment où la discussion est bannie du cadre de la recherche fondamentale, pourquoi aurait-elle lieu en psychologie, puis en pédagogie ? Le règne de la pensée unique risque de s’instaurer en matière d’éducation d’autant plus que ce règne s’est déjà instauré en matière de recherche fondamentale sur la conscience et l’esprit humain...
Que sur un média citoyen non spécialisé un article traitant librement des fondements de la conscience puisse recevoir plus de quatre cents commentaires, c’est un fait qui, je l’espère, sera remarqué.
@JL
je lirai. Je lirai. Mais je doute vraiment a priori de l’intérêt de ce livre. Les théories de l’information veulent à tout prix donner une substance à une chose abstraite qui n’en a pas : l’information. Cela aboutit à faire comme Dehaene qui prédit qu’on va construire des ordinateurs conscients. Dire que les arbres souffrent ça n’est guère mieux....
@Shawford
@JL
@pemile
En tout cas pas par une magnétoencéphalographie (dont la capacité de résolution actuelle n’est malheureusement pas encore suffisante pour obtenir des résultats absolument probants...)
@clément dousset
@clément dousset
suite du message à JL
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