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Les commentaires de Passante



  • Passante Passante 9 novembre 2014 13:46

    fouillée, violée ? mais tout est intact.

    tout dépend du terrain où la soumission, le terrain...
    dont la plus grande part demeure inaccessible, là où vraiment ça se joue.
    pas d’effondrement sinon donc sur un certain sol, partiel, très.
    ne remettez pas en cause les fondations,
    on sent que vous parlez à la fois du réel actuel, pourquoi pas,
    mais que vous cherchez à approfondir sur des convictions plus lointaines,
    et là, comment justifier cet approfondissement ?
    aucune différence n’est détruite !
    rien n’est détruit que dans la ressemblance,
    là précisément où brillent si bien toutes les pièces de monnaie que 
    la ressemblance est absolue, oui,
    or.. ?

    la différence n’est pas monnayable pour être touchée même.


  • Passante Passante 9 novembre 2014 13:14

    il y a deux parts dans ce que vous dites alinea.

    la part qui raisonne, plus ou moins juste, souvent sur des faits sans doute.
    la part qui résonne, où se mêlent inquiétudes, affects, souvenirs, dépréciations, etc.
    cette résonnance est par exemple lisible dans cette phrase de vous :

    « en moi, mais en chaîne, tous les regards se liguent et toutes les paroles, pour m’empêcher, me réduire.C’est insidieux, l’anéantie coupable puisque ce fut décidé. Pas un hasard... »

    là j’entends la réduction, mais je lis bien aussi ailleurs que si elle vient de l’extérieur, vous y oeuvrez, aucun doute, du seul fait d’entrer dans ce texte vous êtes déjà réduite ; je ne lâche pas mon axe de réponse ancien à cette histoire où je vous suis, en parallèle.

    dans « l’anéantie coupable puisque ce fut décidé », dites-vous, n’y a-t-il pas à la fois un compte-rendu réel, bien réel, justice et bataclan, mais déjà tout le matos nécessaire à une exagération légèrement délirante s’il le faut, si ça chante, sur cette culpabilité, réelle ou pas ?
    « ce fut décidé », oui, le réel, décision de justice ; mais allons donc, en parallèle, ça résonne terriblement, on peut y obéir ailleurs, autrement, une injonction...
    « pas un hasard » devient déjà presque inquiétant, une écriture donc, mais où ce texte, d’où, de qui ? pourquoi ?
    et déjà le début « en moi », « regards et paroles ligués », 
    quand les regards se liguent, oui persécution, mais cette bête n’est pas un insecte, gros mammifère là, un peu plus qu’un cheval, un rhinocéros ferait parfois figure de soldat de plomb, passons ; tout commence par « en moi », vous décidez. vous.

    donc non.

    rendre à César / rendre à Alinea.


  • Passante Passante 9 novembre 2014 09:55

    côté pratique, j’émerge, depuis peu.


    avant, la persécution, seul réel peut-être, avait fait son oeuvre, des décennies, coriaces, voraces.
    je vois l’argent là, des miettes, qu’importe, 
    il passe, mais c’est chose à jamais étrange.

    je ne sais pas ce que c’est qu’une banque, c’est pour les grands, et les morts.
    je ne saurais jamais, tant mieux.

    mais là c’est un peu plus drôle, 
    à partir du moment où vraiment on s’en fout, du rien de rien de rien, qu’ils sont tous morts, 
    bon, la persécution désespère, elle s’absurde peut-être, elle renonce, ça revient tout seul.
    quant tout ce qu’il y a à regretter, on en a si bien fait le tour 
    qu’on en arrive à cette acrobatie de pouvoir même regretter... en avant ! 
    alors ça reprend.

    le jour, j’en croise de toutes les couleurs, mais le même.
    depuis celui qui survit de justesse son repas du jour, 
    jusqu’aux palaces des millionnaires où je me promène dans la même lumière, 
    comme en défi à tout l’aveuglement, 
    & nul des deux ne se doute de l’autre, 
    moi, le pion, la pute, le silencieux.

    j’en vois d’autres, encore, qui déboursent des sommes impayables sur des riens, 
    une balustrade, de la coke, des bouteilles, une robe, un noeud-pap, morts.

    puis plus lucide, je regarde dedans, qu’est-ce qui me tient ? un espoir ? 
    non, attention, même plus, piège à con, laisser venir.
    mais le pire alors ? 
    ah mais pas du tout, c’est là que le futé doit bien s’éveiller :
    le pire est toujours, partout, autour, bien des formes...
    le meilleur toujours à côté, d’autres formes, parfois les mêmes.

    tout va donc dépendre de moi, de combien j’aime ma douleur ou pas, 
    de how much je me fouette ou pas.
    la même main, le même oeil, le même bras, la même oreille.

    l’ennui, c’est que là y’a deux muscles attention :
    l’un facile, énergique, fier, il frappe, il me frappe, il sait y faire, on lui appris depuis si longtemps ; 
    en plus, il sait combiner, les suites de coups c’est pas un coup, ça fait orchestre !

    et l’autre muscle, bien plus petit, un autre mouvement, beaucoup plus doux, subtil, plus puissant, 
    le poète, 
    lui ne gagne pas la partie dans tous les cas, il est d’emblée le toujours-gagnant, 
    il refuse même la langue, en amont de la logique du premier grand muscle qui frappe 
    et fabrique de toute pièce le cadre, le récit, détaillé, enchaîné surtout, d’un malheur même réel.

    le poète décide, bon, j’ai le sourire ? dedans, dehors quelque part, un brin ?
    voilà le sol - tout le reste lutte avec.
    le second lui a le vertige, toujours, ce con, il se soucie des mélanges, 
    comment combiner à noircir, en complet, tout l’horizon, 
    comme l’enfant soucieux d’obscurcir toute l’a page, 
    c’est comme ça kill faulx ? non ?

    non.

    en vous lisant, et les commentaires, bon...
    y’a donc oui, un problème réel.
    moi j’ai pas, sinon, j’y serais quoi...
    comme si y’avait beaucoup d’ailleurs réels...
    mais même là j’hésiterai, avant.
    pourquoi ?
    parce que même si huissiers et copains, le problème n’est pas là.
    je sais insultes, protestations etc., minute, minute...

    en vous lisant, j’ai choisi ce texte, cette auteure, pourquoi ?
    ici la vie ! 
    tout le monde le sait, tout le monde est venu lire, ici, pour cela, d’abord...
    et elle le sait.........

    alinea la vie, dont je ne sais ni le nom 
    et si peu, 
    mais si peut aussi, celle-là.

    alors elle dit quoi ?
    le sublime mélange, sa grande spécialité, pas de concurrence là, tous écrasés.

    donc la poésie est là, mais détournée, 
    une somme de petits riens, de réelles misères indéniables, de tous horizons 
    se sont rassemblées pour faire tout, un récit, une logique, une équation ; 
    tu m’étonnes qu’alors seulement le mot « issue » vienne couronner ce déroulement, 
    qu’elle serait dedans ! dans sa vie, dans cette vie, 
    que voilà c’est ça ton récit d’aujourd’hui rien que ça toi... 
    et si tu protestes, eh bien on va te relier tout ça à plein plein de souvenirs 
    pour que ça tienne, 
    et tu bouges plus, compris ?

    alors bon, pas le genre à se laisser ligotter, 
    même si grande auto-ligotteuse avec l’ennemi parfois, sommeil ? lassitude ? 
    bref donc, elle bouge... mais non ! je veux la sortie, faut crever ?

    et la sortie qu’elle cherche n’était que... sortie de la légende.

    mais comme entre temps elle est capable de faire d’une sérieuse souris une remarquable montagne 
    (le grand muscle, le premier) et qu’en plus cette énergie, bon...

    donc ça tourne en rond, elle y revient, y repense, pourtant elle était là pour l’écrire, 
    ni dans la situation, difficile, mais désormais établie, reçue, 
    ni même dans les souvenirs qui reviennent, 
    pleurer sur soi qui ne le fait, qui d’humain ?

    donc elle fait, c’est aussi une oeuvre, un choix, un travail.
    elle a endormi la poète pour un temps, sinon détournée, 
    et elle se consacre à cette lamentation, justifiée, un travail.
    la légende.

    tout y passe, tout le décor, toute l’histoire ancienne, des visages, hier, avant même, 
    puis tout de suite, demain, le cercle.

    dans tout cela millions de bribes du paradis pur !!! 
    combiné savamment sous l’horizon de ? l’enfer...

    elle est fidèle, elle ne trahirait pas cela ?
    j’ai pas honte de lui écrie, seulement parce que je reviens de pire.

    le matin, une avalanche de bad news peut-être, des ruminations à la pelle, que sais-je, 
    puis rien, une bêtise, un papillon, un oiseau qui dit encore une connerie.
    ici alors, comme pour le muscle, deux : 
    l’adulte sérieux, sourcils froncés... mais le réel voyons, les réalités ! 
    ton récit, ta légende ! broie ton noir, et sans sucre avale... 
    tu penses non ?

    à côté, alinea l’enfant, même pas jeune, bien pire, genre 3 ans, 7 ans, celle qui s’en fout quoi, total,
    mais vraiment, qui regarde même pas l’autre, qui comprendrait pas, pourquoi qu’elle rit pas, tout ça.
    qui a toujours été là, quand on lui tend un siège en paille à la cuisine, timide, mais là.

    à chaque fois que je vais tuer l’enfant, quel que soit le récit, le malheur est assuré, je me suis trahie.
    l’enfant mangera, 
    le même chien sera beau, le même cheval aussi, 
    on ne s’assermente pas aux animaux, ils pigent pas le temps, 
    on dit demain sans savoir, pour soi.

    on n’en perds pas une goutte de cette liberté hors du mythe en cours, du malheur de tout ça, 
    il y a les élements : feu, laine, eau, thé, etc. 
    ça suffit pour l’immensité.

    une fois que ça suffit, plus rien, rien ne manque, 
    et alors, comme on s’en fout vraiment de la légende déferlante du réel qui insiste, il se dissipe, 
    il change de stratégie, le fric se met à débarquer, 
    il change de stratégie, tu veux pas essayer d’y croire un peu à moi ? 
    ptêt que si tu rattaches un peu, allez sérieux, à nouveau, on aura mal ?

    moui, mais non, pas trop.

    le paradis est si proche de l’enfer qu’il faut bien mesurer ses mouvements, 
    question de vie ou de mort.
    question d’issue justement.

    oui, la mort est bien la seule issue alinea, la mort à un récit ; 
    non pas qu’il ne soit réel, mais putain qu’est-ce qui est réel ? 
    mais simplement que tous les récits sont possibles et que, elle, fait partie des « à la plume », 
    elle écrit, elle est cri, 
    depuis toujours, et pour longtemps.

    alors il s’agit pas de crever mais d’être : infidèle ;
    dernier obstacle : j’ai su être fidèle au choix, et infidèles aux pires.
    mais quand je m’asseois, fatiguée, avec les pires, 
    comment être infidèle à moi-même ?

    demandez à l’enfant.


  • Passante Passante 8 novembre 2014 10:29

    altitude de l’oiseau et non de l’arbre, jack.

    sauf que déjà quelques doutes, mais qu’importe.

    au sens où je ne vous remercie pas, à l’heure où, en votre lieu et place finalement,
    je choisis d’endosser la violence (de l’interlocuteur) qui ne fut pas mon initiative,
    pour qu’on puisse juste s’entendre un peu plus clair dans toutes cette brume nauséabonde,
    à cette heure donc, de la plus grande caricature, au sein même du bourbier,
    on me connaît mieux, dites-vous ?

    mais c’est trop de délicatesse...

    à cette heure des travaux forcés 
    (« vous êtes tous des ça dick ! » - t’inquiète petit, je serai fi d’elle...),
    à cette heure, je deviens humanisé, ajoutez-vous ?
    mais alors qu’étais-je avant cet habit rouge de l’hystérique empruntée ?
    Qui étais-je ?...


  • Passante Passante 6 novembre 2014 21:58

    vous faites bien, d’entrée de jeu, de signaler les Français, 

    mais vous oubliez une passion de Nietzsche : Stendhal.

    la route du sud, ne sera pas seulement choc intellectuel, mais physique, 
    & Nietzsche n’hésitera pas à formuler que toute pensée qui ne vient pas en marchant ne vaut rien.

    la pensée en fragments n’est pas simplification, mais surtout aussi pour lui ordonnancement de la méditation, l’ordre des fragments, cette suite, il y travaille beaucoup.

    l’anti-platonisme devenant anti-idéalisme, sera, pour heidegger, à la fois le génie de Nietzsche, et son piège : parce qu’il clôt la métaphysique, il y reste attaché dans l’antithèse, et donc n’en sort pas complètement.

    on ne doit pas tenir pour un détail que plus d’une fois la terre va trembler côté Nice, lorsque Nietzsche y rédige certaines parties du Zarathoustra.

    votre jugement sur cette oeuvre n’est pas recevable, il ne fait pas de « poésie », il insiste que c’est là son sommet, bien des années après, il n’y a donc nul mystère sur la formule « pour tous et pour personne », c’est la porte d’entrée, en forme d’énigme : tout un chacun y est invité, mais peut-être plus en tant que singularité classique, voire en tant que personne ;
    sans parler de l’inaccessible logique : 
    celui qui pourrait le lire ne le lirait pas, 
    n’ayant pas besoin de le lire, ne pouvant que l’écrire, 
    c’est donc une expérience d’écriture de l’au-delà de l’écriture, 
    une énormité que vous piétinez sur un jugement hâtif, on ne comprend pas.

    de même qu’à bien relire les opinions du bonhomme ainsi que sa correspondance question femmes et mariages, on le voit mal courir après Lou, 
    mater photos avec Ray, la charette, 
    le coup de saint-pierre, la cohabitation, cet ensemble repensé empêche de tomber dans le piège de l’image de ce suppliant qui aurait un problème avec les femmes, 
    sinon que justement sans illusions, y compris l’illusion Lou. 

    cette manière de poser nietzsche qui se dit « le plus grand psychologue du féminin » comme en problème avec les femmes relève du même réductionnisme qui consiste à faire de rimbaud un figurant de la gaypride, 
    le but non-dit, il faut s’en méfier, est de concaténer une pensée, de réduire une parole, et une liberté, même si son discours sur les femmes demeure très discutable. 

    pas une preuve sinon Ray, tellement intéressé dans le conflit autour de Lou, c’est mince.

    réduire le Zarathoustra à un dépit amoureux est le plus irrecevable, c’est nier des pages entières de ce qu’il en dit lui-même, comme s’il était possible d’atteindre ces sommets de langue et de pensée en dépression de perte amoureuse, 
    cette joie, 
    ça ne tient pas...

    considérer zarathoustra comme parallèle à parsifal en qualifiant de pathos l’intégralité de ce texte dont tout le but est d’en finir avec le pathos, c’est franchement difficile à comprendre.

    par contre le parallèle avec rimbaud sur les oeuvres finales est très judicieux, 
    oui c’est le même courant, presque le style, bien vu.

    question volonté de puissance, la lecture heideggerienne propose de l’entendre comme un pléonasme : toute volonté est déjà puissance, toute puissance est volonté, 
    le tout est donc question de définition de l’être via une définition de la vie comme volonté, 
    le retournement de schopenhauer n’est pas loin.

    enfin, il faut considérer, je sais que là, nul ne me suivra, 
    que tout ce qu’il raconte à cosima dans cette lettre que l’on croit folle, 
    peut être : vrai - hypothèse.

    un dernier point, pourquoi je commence par le choc physique et la marche ?
    je ne pense pas du tout que Nietzsche devient fou, pas une seconde, 
    sinon volontairement (paradoxe sublime au regard de l’axiome lacanien 
    « ne deviens pas fou qui veut ») ; 
    on rapporte que dans la période où il est un danger pour lui-même 
    c’est que dès qu’on le lache, il court tout droit, 
    se prenant barrières, murs, parapets, il se splache, 
    et court le risque de tomber dans le vide.

    je trouve ce détail splendide d’éloquence, c’est, attention, du jamais vu, 
    il a vaincu l’espace et le visible, il n’y a vraiment plus rien, 
    et la mort qui s’en fout, 
    ce détail est géant, sublime, c’est le grand signe de la victoire, 
    une liberté telle, 
    que plus rien, même le système perception-conscience ne saurait l’arrêter.



  • Passante Passante 6 novembre 2014 20:35

    je sais pas, pour le rôti, c’est foufouille,

    il dit qu’il tient tous les fils,
    laisse-le tisser...
    pendant ce temps prépare les frites,
    je ferai la salade.


  • Passante Passante 6 novembre 2014 20:06

    mais si tu piges rien à la pensée magique foufouille !!

    c’est au moment où je débarque que tout foire, tu comprends ?
    alors que j’en avais pas lu une ligne...

    mais c’est juste ma nature smiley, je pue à des kilomètres en fait,
    je répands le malaise !
    je débarque dedans, tellement que j’aime ça, et que c’est mon élément les marécages...

    je suis le mal ! smiley je l’étais avant même d’être née,
    c’est compris sur ma carte de séjour,
    même l’ADN il est foireu smiley
    c’est l’Amour !

    j’ai dû m’exploser dans une touze au monceau, entre darkvador et un bisounours,
    mais qu’est-ce qu’on sent fou...
    j’ai qu’à balancer ça sur le premier venu, non ?
    donc un conseil :
    traîne pas trop la nuit chez jack, 
    y’a des lapins noirs... smiley


  • Passante Passante 6 novembre 2014 18:11

    aaaah se rêver manipulée,

    si c’est pas bon comme entourloupette...
    le bien que ça fait !


  • Passante Passante 4 novembre 2014 22:53

    l’intérêt de l’apocalypse est peut-être purement « psycho »,

    & pour ce qui est de la pensée, l’évangile de jean suffit à tout.


  • Passante Passante 4 novembre 2014 22:49

    vous avez lu le chouraqui dissertant d’occaz, le mauvais, et pas le brillant traducteur, qui translittère d’abord le grec en hébreu avant de passer au Français... tout est dans la traduction, pas dans l’intro !!



  • Passante Passante 4 novembre 2014 22:44

    pas une idole, pas de la pensée, pas de la philo, pas de la poésie, pas de la rhétorique, pas des formules, pas un retournement...

    une PRATIQUE !!


  • Passante Passante 4 novembre 2014 22:36

    Je suis Poissons Olivier et tous vos bloubs parmi les bulles furent un plaisir, 

    surtout de pas s’étendre sur un thon... filer de choix -





  • Passante Passante 4 novembre 2014 12:26

    heureusement qu’il faut tout un Travail pour lire Debord.

    lentement, en vrai Poète, c’est-à-dire selon une touche des mots d’une précision vraiment inégalée.
    heureusement, car cette ignorance, ici partagée, vous expose moins, dans l’immense maladresse de votre présente démarche ; mais tous les faut pas sont permis, ce n’en est pas poor autant discriminatoire...
    commencez par « détournement », ou « dérive », ça vous mènera loin (c’est métadiscriminatoire).


  • Passante Passante 3 novembre 2014 17:52

    no doubt she’s a real pain in the ass

    but sure I will : it’s love, at least.

    btw, essayez ça, c’est original _



  • Passante Passante 3 novembre 2014 15:07

    renseignements :


    selon philon d’alexandrie, sarah c’est la sagesse, hokma ou sophia.
    sarah est celle qui par circoncision va prendre l’ouverture finale du « h » en perdant le « i », 
    elle qui s’appelait saraï, càd « ma princesse » (de son père, donc dans l’inceste), 
    finit par se libérer et devenir simple princesse, sarah, 
    pour pouvoir enfanter après s’être enfantée.
    la mort de sarah en perfection 
    (le verset « sarah est morte » est lu par la tradition 
    dans le jeu de mot avec « sarah est devenue parfaite ») 
    cette mort est étrangement accolée à l’épreuve du sacrifice d’Isaac, 
    c’est important comme choix.

    quant à tobie, il est en marge parce que reconnu comme un commentaire 
    élaboré à partir de l’histoire de Jacob, 
    qui est bien à la fois celui qui doit partir loin, dans l’épreuve, pour trouver femme(s), 
    et qui plus loin est encore l’aveugle finissant par reconnaître son fils perdu.

    quant à trouver un tobie - or not tobie - de circonstance... que dire ?

    « brûle le coeur du poisson,
     brûle le foie du poisson, 
    ensuite seulement, 
    tu t’uniras à elle... »


  • Passante Passante 3 novembre 2014 13:34

    oui Jean, peut-être qu’il faut deviner Caïn derrière l’élément aérien sur lequel le vin est versé.

    mais si vous rassemblez les éléments :
    voix forte, trône, temple, éclairs, tonnerres, tremblement -
    vous devinez que c’est à lire à partir du psaume 29.



  • Passante Passante 3 novembre 2014 13:25

    oui... sûr qu’avec tous les draps susceptibles de porter des traces de foutre, 

    sweet a des plaintes... réussies, 
    qui donc discretos n’aura pas couché tous les soirs avec la police... 
     smiley


  • Passante Passante 3 novembre 2014 13:15

    ô.

    un fil quitte reine -


  • Passante Passante 3 novembre 2014 11:06

    d’accord... l’Odyssée.


    ça commence par un jeune homme quêtant son père, soucieux...

    puis le mec, sur le retour, 
    partout l’absurde déjà, 
    ces dieux qui sont contre lui, rancuniers, poséïdon, des vétilles, 
    ces femmes, qui toutes veulent l’enfermer, le maintenir à l’ombre, 
    son équipage, si volatil, toujours induit en tentations, continuelles, 
    partout la mort, sous les formes les plus insidieuses, les mieux déguisées, 
    et la vie ne ressortant qu’en négatif de cela, 

    comme fidélité à son histoire, pourtant d’un banal... 
    cette pouffe qui tisse son truc à n’en plus finir 
    et que supposément elle couche pas, alors que bon.

    il n’empêche, comment il phénicianise en continu, 
    cette obligation de manoeuvrer, dissimuler, mentir, tous aveugles autour, 

    puis il débarque, et tout se révèle, 
    non pas la vengeance sur les prétendants, mais deux points importants : 
    d’abord la complicité avec athéna, le véritable amour de l’odyssée, 
    la ville et son rusé, la ville et sa mémoire vive, la ville et sa rénovation d’un côté, 
    et de l’autre, la plus belle négation d’oedipe jamais rédigée, 
    Ulysse complice de son fils, Ulysse parlant à son père, aucun problème.

    retrouver son lit et ses cicatrices, voilà, 
    c’était là, tu te souviens, le sanglier, le secret.

    -alors c’est aussi bête que ça ?
    -mais oui pauv’ con, tu n’as fait le grand tour que pour en avoir l’assurance, définitive.
    -mais donc la mort n’est rien !?
    -en effet, mais faut pas le dire, tout tient à y croire.
    -mais donc, je, dois être triste ou heureux ?
    -quelle différence ?
    -mais c’est horrible !
    -non, c’est honnête.


  • Passante Passante 3 novembre 2014 09:07

    je me souviens plus, wesson, s’il avait un programme ou pas, ni même si en face, « moi résident » ça faisait un programme... par contre je n’oublie pas qu’autour de merah, flamby garde un silence presque religieux et megaprudent, alors que berluscozy plonge la tête la première dans le piège, comme s’il n’avait aucun passé... et il se retrouve alors coincé, guéant ou pas, dans son vieux costume de l’intérieur - c’était joué.