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Les commentaires de armand



  • armand armand 31 janvier 2012 15:56

    Et quand on se donne la peine d’argumenter... il répond à côté. C’était bien la peine de me fatiguer...



  • armand armand 31 janvier 2012 12:09

    Cher Incorruptible,

    Un peu déçu de vois voir chausser les bottes sanglante de la farce de 1789, qui a accouché d’une des pires tyrannies des temps modernes, du premier génocide ’scientifique’ et qui a inspiré bien des épigones totalitaires au XXe siècle.

    Et puis, vous êtes à côté de la plaque - le patron ce n’est certainement pas cet empaffé de Macé-Scarron, avec son indignations sélective et sa malhonnêteté générale.

    Serviteur....



  • armand armand 31 janvier 2012 11:13

    Autre chose, Morice...
    Le cas Seselj montre bien la difficulté actuelle à procéder avec discernement, dans un monde où les échanges politiques ne sont que des postures guerrières. Combien de Français de tout bord, y compris à gauche, ne laissent pas de soutenir les Serbes, y compris les plus nationalistes d’entre eux, soit par opposition systématique au musulman, soit par antiaméricanisme ? Voir l’énormé crédit dont dispose Poutine, le grand ordonnateur du nationalisme panslave et défenseur des Serbes dans les sphères multilatéralistes, et même auprès des musulmans, alors qu’il en fut un des plus implacables massacreurs.
    Voyez les compromissions de grands intellectuels, de maisons d’édtion (comme l’Age d’Homme, par exemple, qui fait pourtant un remarquable travail d’éditeur) avec le nationalisme serbe pour toutes sortes de raisons, qui vont de la serbophilie traditionnelle de la France jusqu’à l’antiaméricanisme en passant par la défense, honorable en soi, des droits historiques des Serbes au Kosovo.



  • armand armand 31 janvier 2012 11:06

    Il n’en reste pas moins que malgré les scories des uns ou des autres, les associations estudiantines font partie du folklore autrichien et allemand, ont été chantées dans diverses opérettes, décrites dans maints romans. Sont-elles plus effroyables que certaines fraternités des universités américaines, les ’Scull and Crossbones’ par exemple ? On peut être nostalgique du XIXe siècle viennois sans pour autant souscrire au nazisme, et s’affubler de noms issus de la mythologie germanique sans pour autant être émule des SS.

    Quant aux liens entre nationalistes européens et israëliens, quoi de surprenant ? L’anormal ne serait-ce pas plutôt ceux qui, à droite, prônent le nationalisme chez nous mais le refusent au peuple juif ? Ce sont ceux-là les vrais antisémites, pour qui le Juif a toujours tort.

    Mais admettons, morice, que vous soyez intransigeant sur les passés, les opinions, les accointances des uns et des autres. Après tout, pourquoi pas ? Mais je vous inviterai alors à appliquer votre esprit décapant à l’autre extrême du totalitarisme, les organisations estudiantines, hommes politiques, journalistes et autres qui ont activement soutenu, à diverses époques de leur vie, et maintenant encore, les grands bienfaiteurs de l’humanité que furent Staline, Mao, Lénine, Trotsky, jusqu’à porter les armes contre leur patrie et torturer leurs compatriotes comme l’infâme Boudarel. QUi ont toujours la larme à l’oeil pour évoquer les manifs d’antan et la belle époque où froisser un tract maoiste dans le hall de la fac de Tolbiac relevait de l’inconscience.



  • armand armand 31 janvier 2012 10:42

    Avant les droits des jeunes délinquants, je me soucie des droits de leurs victimes. C’est la priorité de toute société un tant soit peu civilisée. On ne devient pas brusquement responsable à 18 ans de ses actes, et bien des mineurs savent parfaitement faire la part du bien et du mal, du licite et de l’illicite.



  • armand armand 31 janvier 2012 10:36

    A l’auteur...

    L’élite qui se croit au-dessus de tout, c’est bien plutôt le Macé-Scarron et les airs supérieurs de ses comparses de la Gauche caviar.... Car en plus ils s’estiment moralement supérieurs dès qu’on aborde les sujets qui fachent.



  • armand armand 31 janvier 2012 10:33

    Hé oh ! Un peu de sérieux dans vos raisonnements, SVP.
    Il ne s’agit pas d’une critique contre Sarkozy qui a fait sortir de ses gonds Guaino, mais la prétention insupportable de ce petit con de Macé-Scarron, plagiaire reconnu de surcroît, à rejeter comme « indigne » (ou « nauséabond », ou « stigmatisant » pour reprendre la novlangue habituelle des gens de son espèce) tout débat sur l’identité nationale.

    A la place de Guaino, j’aurais été plus loin encore, du genre « pas de leçons à recevoir d’un petit plagiaire de m...de de ton espèce, et si mes propos ne te plaisent pas, alors on se donne rendez-vous pour en discuter face à face »....



  • armand armand 30 janvier 2012 17:10

    Article passionnant !
    Personne ne s’imagine être la réincarnation d’Ötzi ?



  • armand armand 29 janvier 2012 23:25

    En toute objectivité, les craintes de la City (et comme nombre d’entre vous ici j’aimerais justement qu’elle « craigne » un max) c’est non de se faire ponctionner, mais de voir les investisseurs partir en foule vers des cieux plus cléments, comme en Asie. C’est la raison pour laquelle Cameron n’est favorable à une taxe qu’à condition qu’elle soit mondiale.

    Ceci dit, n’oublions pas que pratiquement tous les ministres britanniques (18 sur 21, je pense) sont millionnaires. Et que la famille de Cameron doit une grande partie de sa fortune à la finance.
    C’est un problème qu’il incombe aux Britanniques de régler, la domination de la finance londonienne sur l’économie du pays, et ce depuis des décennies, qui s’est installée au détriment de l’industrie.



  • armand armand 29 janvier 2012 23:15

    Rappelons que l’actuel directeur de la BCE est également passé par Goldman et Sachs, et que son fils travaille sans vergogne comme trader à Londres chez Morgan Stanley - spécialité, le trading sur les taux d’intérêts ! Mais surtout n’évoquez aucun conflit d’intérêts, bien sûr....

    On aura beau tourner autour du pot, la question fondamentale reste la même - les Etats sont-ils décidés à placer la politique (dans le sens noble du mot) au-dessus de la finance ou non ? Car il n’y a pas seulement les contraintes de la Dette et les diktats des marchés. J’attends avec curiosité pour voir si un seul de nos candidats, parmi des dizaines de propositions sur tout et rien, entend surveiller les prises de participation et achats massifs de fonds souverains, comme ceux du Qatar, ou des fonds d’investissement style Carlyle, et délimiter des domaines stratégiques qu’on ne saurait céder...



  • armand armand 28 janvier 2012 12:18

    Aldous,
    Sachant qu’à l’heure actuelle on décerne la rosette à n’importe qui... Enfin, pas vraiment n’importe qui... l’actrice mexicaine dont le seul titre de gloire (hormis son apparence, magnifique) c’est d’être fille et belle fille des milliardaires Pinault, père et fils....



  • armand armand 28 janvier 2012 12:15

    Je parle de la situation actuelle, rien avoir avec le mandarinat di’l y a quelques années.
    Pour ma part je dirige quatre thèses et je ne touche pas un centime de plus, pas plus que je n’ai la moindre décharge de service.
    Et je passe mon temps à répéter à mes thésards que la préparation de leur travail, pour qu’elle soit efficace, doit être aussi rigoureuse que la préparation d’un concours.
    A l’heure actuelle, un directeur qui prépare mal son thésard perd complètement la face devant ses collègues (qui font partie, notamment, du même jury).
    Il y a deux mois, siégeant dans un jury, je découvre que le directeur de thèse n’a jamais expliqué à la candidate que « sources primaires » ne signifiait pas tout simplement les bouquins dont elle s’est le plus servis... Il s’est fait tout petit, car il sait que le moindre défaut sera répertorié dans le rapport de thèse...
    De plus, je crois qu’il y a des normes actuellement qui limitent les directions à cinq... Bien sûr il y a des mandarins qui refusent de s’y plier, mais c’est là une autre affaire...



  • armand armand 28 janvier 2012 10:22

    Je souscris au jugement d’Herbe....
    De plus, travaillant dans un domaine où j’ai affaire à des jeunesses tout au long de la journée, j’ai tendance à réserver mes hommages à leurs aînées. Et je n’ai jamais eu le complexe de Pygmalion.
    Cependant, si je puis me permettre un petit grincement de dents, je trouve les femmes de la catégorie 35-45 ans incroyablement expéditives. Elles vous quittent pour un rien (à nos yeux), comme on plie ça, et le caprice d’antan, qu’on reconnaissait au beau sexe, est remplacé par l’exercice souverain du droit de choisir. Je crois que les statistiques le prouvent, la grande majorité de divorces est demandée par la femme. Pour l’heure la femme fatale semble avoir définitivement éclipsé la sainte.
    Mais ceci pourrait faire l’objet d’une prochaine discussion...



  • armand armand 28 janvier 2012 10:12

    Mener à bien un doctorat, quel que soit le domaine, témoigne ’une excellente capacité de documentation, de synthèse, de rédaction, le tout sur une période relativement longue. C’est aussi le fruit d’une coopération sans faille entre le doctorant et son directeur de thèse, car à l’heure actuelle la moindre faiblesse ou carence lors de la soutenance peut faire perdre l’entier bénéfice de ces années de préparation.
    La difficulté en France est toujours la même - un système qui dévalorise les universités en consacrant les moyens, le prestige et les meilleures places aux grandes écoles.



  • armand armand 27 janvier 2012 23:19

    Ah ! ça fait plaisir ! Citer le Baudelaire ça fait toujours son petit effet !



  • armand armand 27 janvier 2012 23:17

    En tout cas, sur un site qui ressemble souvent à un champ de bataille verbal, votre texte nous ramenait agréablement à des considérations plus fondamentales (ouiiii ! j’ai pas fait exprès !). Vous n’êtes pas obligée d’apprécier les sifflets et les klaxons, bien entendu. Permettez, dans ce cas, qu’on se contente de soulever son chapeau (à condition d’en porter un) en même temps qu’on vous adresse un regard admirateur... Serviteur....



  • armand armand 27 janvier 2012 22:47

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d’une main fastueuse
    SOulevant, balançant le feston et l’ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?

    Ailleurs, bien loin d’ici ! trop tard ! jamais peut-être
    Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
    (Baudelaire, A une passante)

    L’inconvénient, de nos jours, quand on est frappé d’admiration devant la démarche gracieuse d’une femme inconnue, c’est que le plus souvent il est impossible d’attirer son attention de la façon la plus douce qui soit car elle est invariablement en communication fusionnelle avec son téléphone portable... Cet outil diabolique aura également ruiné les jeux de séduction à la terrasse du café en assénant à tout l’alentour qu’on est ailleurs, dans sa tribu, en train de déblatérer des petits riens avec son fiancé avec un sourire béat, et qu’on a que faire des regards admiratifs, pourtant bien présents... Et les bribes de conversation qu’on capte dissipent bien souvent le mystère de l’inconnue solitaire - bientôt on sait tout de son travail, de ses enfants, de sa situation matrimoniale. Quelle tristesse !



  • armand armand 27 janvier 2012 22:28

    Un petit con qui traite une femme de salope, dans un journal qui plus est,on devrait tout simplement lui faire bouffer son papier. Réponse directe, et nul besoin de frais juridiques ni d’échanges de noms d’oiseau interminables....



  • armand armand 23 janvier 2012 10:55

    Aldous,

    Vous oubliez, à mon sens, un des plus puissants facteurs dans les excès du XXe siècle : la brutalisation des moeurs issue des méthodes de destruction massives mises au point pendant la guerre de 1914.
    Je me souviens du témoignage d’un grand reporter américain qui a interviewé un jeune officier allemand, au moment de la révolte des spartakistes, dans un grand hôtel berlinois. L’officier était fatigué, dans un état d’agitation, et il expliqua autour d’un verre qu’il venait d’exécuter, lui-même, avec sa mitrailleuse, plus de six cents spartakistes, hommes, femmes, enfants, à la prison locale. Il était un peu déboussolé, mais ses états d’âme s’arrêtaient là...



  • armand armand 23 janvier 2012 10:49

    Et voilà, encore un qui voit tout à travers le prisme de ses obsessions antisémites...Gare à vous l la vraie fée Mélusine viendra vous emporter en battant ses ailes et en poussant son cri !

    Aldous et Scipion,

    Les progrès en termes de civilisation viennent en général d’en-haut, ou plutôt du petit nombre. Et on ne peut pas brandir la démocratie athénienne en exemple, car elle était exercée par un nombre réduit de citoyens, dominant une masse de métèques et d’ilotes.
    En revanche, parti du bas, du lumpen, et citer en exemple ses excès, son ignorance et son esprit de meute pour en faire un principe de gouvernement, voilà justement l’oeuvre des fascistes, des nazis, des bolcheviks.
    En revanche, les socialistes du XIXe, pour utopistes qu’ils fussent, estimaient que l’éducation donnerait au peuple la même culture que l’élite, au lieu que la société actuelle cherche son inspiration dans les bas-fonds.