Les commentaires de L’enfoiré

Salut Faxtronic, immigré qui a compris la substantifique moelle. L’âme belge est un compromis et vu les flux d’immigration qui ne feront qu’augmenter dans le futur, nous aurons peut-être une longueur d’avance. Je vois que tu as encore un pied à Nice. J’aime aussi la Méditerranée, donc je te comprends. Les witloofs (chicons comme on dit chez nous), les as-tu essayés sans crème ? Pour moi, Gand est une belle ville avec ses petites maisons sur le Lys (ou l’Escaut). Les paysages naturels, il ne faut pas aller bien loin. Les wallons ont de beaux projets du futur. Donc, je confirme ta constatation. Le fédéralisme, confédéralisme (en 2 mots pour certains) est une notion que le vrai Belge a mis dans son vocabulaire avec bonheur. Je suis intéressé à lire « Mémoires de mon pays » qu’a écrit Wilfried Martens, 1er ministre pendant 12 ans et qui devrait éclaircir son initiation au fédéralisme. L’« union fait la force », c’est notre devise. Petit pays, faudrait-il encore te déchirer ? Pas mal tout ça, mais, tout cela nous écarte du sujet.

Cher Demian, Pour que nous nous comprenions bien : sache que j’aurais préféré ne jamais avoir eu l’intention d’écrire cet article. Quand j’ai entendu 2 jours en suivant aux actualités de la télé cette tendance qui se dessinait, je n’ai pu m’empêcher de relever le fait accompli. J’aime mon pays et je ne voudrais pas que l’on viennent le visiter et qu’au moment où le vacancier veut prendre une photo avec l’oeil sur l’occulaire se fasse détrousser et qu’ensuite le coupable s’en retourne impunément. L’excès dans lequel j’apporte mes conclusions est le meilleur moyen d’attirer l’attention aujourd’hui. Le drame de la gare centrale de Bxl relaté ci-dessus ne peut qu’apporter une pierre de plus à l’édifice que je veux garder bien stable. Je crois que cela devait être dit. A+

Cher Demian, Pour que nous nous comprenions bien : sache que j’aurais préféré ne jamais avoir eu l’envie d’écrire cet article. Quand j’ai entendu 2 jours en suivant aux actualités de la télé cette tendance qui se dessinait, je n’ai pu m’empêcher de relever le fait accompli. J’aime mon pays et je ne voudrais pas que l’on viennent le visiter et qu’au moment où le vacancier veut prendre une photo avec l’oeil sur l’occulaire se fasse détrousser et que le coupable s’en retourne impunément. L’excès dans lequel j’apporte mes conclusions est le meilleur moyen d’attirer l’attention aujourd’hui. Le drame de la gare centrale de Bxl relaté ci-dessus ne peut qu’apporter une pierre de plus à l’édifice que je veux garder bien stable. Je crois que cela devait être dit. A+

Antoine, N’oubliez tout de même pas que malgré les bonnes vieilles critiques et certains artifices, nous avons notre budget en équilibre depuis quelques années. Nous avons notre Wallonie qui a beaucoup de projets nouveaux. Je viens de l’entendre. Tout cela n’est pas toujours le cas ailleurs. Nous avons toujours eu envie de rouspéter, c’est une habitude. Nous le faisons directement sur ce sujet après avoir ralé sur le temps qu’il fait, d’ailleurs. Et dans ce ordre. Ca c’est du Belge. Je ne suis pas peu fier de l’être.

Sacré Talion, Nous ne sommes pas tristes. Soyez en sûr. A côté de ce genre d’annonce bien difficile à accepter, je l’admet, il y a des gens très compétents à la tête de notre état. Notre rate va très bien, n’ayez crainte. Nous n’avons pas deux gouvernements mais trois (Bruxelles Capitale en sus que vous oubliez certainement). Il y a eu un très bon article récent sur notre fédéralisme sous Agoravox. Nous avons l’habitude de la cohabitation depuis bien plus longtemps que la France. Nous sommes de vieux routiers de gestions multiculturelles. 3 communautées : flamande, française, allemande. La nouvelle démocratie, c’est ça. Et ça marche. Nous avons le sens de la dérision dans notre pays de cocagne. Pas de CPE à l’horizon. Mais on se surveille, car les mauvaises habitudes sont bien contagieuses. Un conseil, venez-nous voir, nous en vallons la peine car nous ne sommes encore une fois ni triste, ni comique. A+

Curieux, la réaction demandant ce que l’article peut apporter. Bien sûr qu’il s’agit d’un travers dans lequel il ne faut pas tomber dans un monde citoyen responsable. Un jugement uniquement, pour sûr. Le Far West est une affaire des siècles derniers. Mad Max est le siècle futur qu’il faut s’empêché de vivre. La justice est le refuge des gens qui veulent vivre en bon intelligence avec un voisin trop turbulent. C’est la nature humaine qui veut cela. Gendarme ou voleur, c’est amusant l’un vit de l’autre (vu la réaction de la police elle-même). Quand on a plus les moyens de sa politique, il vaut mieux fermer boutique ou dire qu’il faut plus de moyens pour arriver à joindre les deux bouts. Peut-être est-ce dernière option qui est le but caché. A+

Bien dit, Gil. Comme il aurait été profitable à toutes les générations qui ont suivie, que le prophète Jésus Christ aurait pu écrire lui-même ses mémoires, ses pensées philosophiques sans détour. Que d’erreurs d’interprétations évitées. En finale ou au début de l’histoire, il pourrait signer comme on l’entend aujourd’hui à la James Bond : « Christ, Jésus Christ ». Rien de blasphématoire là dedans. Le langage est une affaire d’époque. A+

Comme vous le dites, Gil. Comme il aurait été profitable à toutes les générations qui ont suivie, que le prophète Jésus Christ aurait pu écrire ses mémoires, ses pensées philosophiques sans détour. Que d’erreurs d’interprétations évitées. En finale ou au début de l’histoire, il signerait d’une manière très moderne à la James Bond : « Christ, Jésus Christ ». Rien de vraiment blasphématoire là dedans. Le langage est une affaire d’époque. A+

Cher Demian, Toujours le mot pour « rire ». Enfin, ... Et, oui. Je ne me suis jamais senti près de cette extrémité, mais je me le suis demandé néanmoins. Je me demande ce que je ferais : commencer à faire mal habillement mon signe de croix, citer les quelques paroles des prières qui me restent en mémoire, me prosterner en cherchant la Mecque, baiser une statuette qui aurait une tête un peu approchante de ce qu’on peut en attendre... Et puis, non, je crois que je pense savoir ce que je ferais pour ne pas perdre mon temps : penser à ce qui a fait ma vie, à ceux que j’ai aimé tous les jours, les serrer contre moi si par chance ou (mal)chance, ils m’accompagnent, rigoler une dernière fois à ce qui m’a fait rire, .. Rien que tout cela me prendra un fameux temps et le crash sera trop vite là. On n’a jamais assez de temps à fumer la dernière sèche (même si je ne fume pas). Je suis toujours à l’écoute de toutes les découvertes pour augmenter la sécurité à bord des avions. Tu m’as fait comprendre la raison intime. A+

Cher « libre-exaministe déçu » ,Il y a déjà un « bon » boût de temps que j’ai quitté l’ULB. Je ne la fréquente plus et peut-être avez-vous raison d’être frustré en de dénombrer beaucoup de mètres d’étoffe sur ces « beaux visages » cachés. L’école entière est visitée par de nouveaux concitoyens qui aiment notre Belgique. Le mal ? Du moment que cela ne dégènère pas en guerre de religion, je ne suis pas contre. J’aime le pluralisme d’idées. Rien qu’un coup de manivelle en arrière : « A l’époque des croisés, n’avions nous pas plusieurs personnes de l’époque qui remarquaient qu’il y avait un peu trop de croix dans les rues ». A+

Cher Gil, Pour vous prouver que je suis d’accord avec vous, je vous conseille d’aller lire l’article en 3 parties que j’ai écrit sur mon site et que j’ai titré : « Le ciel pour horizon ». Le 1er date du 24 décembre (tiens, tiens) qui confirme ce que vous avez dit dans votre commentaire. Le 2ème, le 8 avril, sous titrer « vivre et laisser vivre ». Le 3ème est écrit et paraitra dans un bon mois. Plusieurs mois de réflexions, de discussions avec l’autre bord" sont rassemblés ainsi. A+

Le bonheur, grande question. Se sentir bien dans sa peau ne nécessite pas d’autre croyance que la confiance qu’on peut avoir en soi. Je suis également agnostique. L’équilibre peut être recherché par la philosophie tout à fait parallèle à la religion. Pas de filets de secours en fin de vie sans une foi bien forte. C’est sûr. J’ai tenté d’être le plus complet dans mon article ’Le ciel pour horizon’ en triptique que je suis occupé à publier sur mon site. Dire que les religions sont en perdition est faux (le 1er volet en parle).

Il est vrai qu’on aurait pu chercher un peu plus loin les inédits dans le domaine du « miracle ». Lourdes, le Saint-Suaire, le sang liquéfié, Padré Pio sont des sujets un peu éculés. Trop connus, cela peut laisser un goût de trop peu. Je dois avouer que malgré tout, j’en ai appris un peu plus. J’aurais aimé avoir quelques exemples d’exorcismes, des événements paranormaux... Peut-être une autre émission.

Bonsoir, J’ai la même vision du miracle que vous.

Chère Fafie, je ne suis pas sûr d’avoir compris la raison de votre contentement : l’article ou la « belle histoire » de ’herbe’ qui précède. Dans le cas où il s’agissait de ’herbe’, je répondrais que vous avez tout compris et que j’ai confiance en votre futur. Dans l’autre cas, ma réponse serait mitigée. Oui, c’est aussi une belle histoire avec sa morale parfaitement défendable mais, malheureusement pour vous, elle sent le coup de « vieux ». Fernand Raynaud et son histoire d’étranger qui est parti et qui était boulanger (vous êtes peut-être un peu jeune pour la connaitre. Renseignez-vous auprès des aînés, vous en rirez encore) et, depuis lors, dans le village, on ne mange plus de pain. Cette situation-là n’est plus de rigueur. Le CPE et ses implications, vous avez dû manquer un passage. Je ne vais pas répéter ce que j’ai dit plus haut. Je vous laisse le faire à votre aise. Travailler, c’est normal et motivant. « Quand on veut, on peut », oui, encore. Inquiète, bien sûr. Vous le seriez bien plus souvent dans les mois suivant avec le CPE. A+

Bonjour, Si vous allez voir mon âge, vous comprendrez que j’en connais un brin dans le domaine de l’emploi aussi. Et oui, la vie du travail a changé du tout au tout. Progressivement ou par à coups. Dans le « bon vieux temps », on entrait dans une société, avec en tête, un esprit de « collaboration » avec l’entreprise. Elle faisait partie de notre vie à part entière et on en était fier. Si d’aventure, un changement d’optique ou de position faisait que les conditions avaient changé, on remerciait son employeur, on traversait la rue et on recommençait avec le même rythme en pleine motivation. Vous citez l’informatique, dans ce domaine précis que je connais pour y avoir consacré ma carrière entière, on peut vraiment accorder aux phrases qui précèdent une ajoute caricaturales. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il n’y a plus photo ou alors elle est un « peu » ratée. Nostalgiste, peut être, réaliste certainement. Heureusement, je suis confiant quand je vois les jeunes qui ont compris le « jeu ». Ils accordent aux entreprises ce qu’elles lui laissent, encore une fois, pas les entreprises qu’on a l’habitude d’avancer du « petit patron » mais plutôt de la grande multi nationale fusionnée et « merged » de multiples fois. En effet, le CPE, cette « mesurette » gouvernementale pour ouvrir les emplois aux jeunes et surtout pour remercier le monde du capital, n’avait pas sa raison d’être, alors. Maintenant, on cherche et on tire sur tout ce qui passe à portée. On se trompe et on s’étonne car les autres en majorité ne sont pas contents. SVP n’inventez pas de machine à voyager dans le temps pour revenir en arrière. A+

Bonjour, Les Américains, je connais. Bien sûr à choisir, pour eux, le CPE c’est la cerise sur le gâteau. Quand on sait qu’ils ont un préavis d’une semaine par année d’ancienneté ! Je peux vous dire que la crainte est maximale quand tout à coup on veut les remplacer par des travailleurs offshore en outsourcing. Là bas aussi, on n’aime pas avoir à se remettre en question dans l’incertitude. La question que vous avez posé à l’un d’entre eux a du être partialle, c’est sûr. Au sujet de la « réflexion », ici, aussi vous ne voyez qu’une partie de la réalité. Le petit « patron » qui se bat pour son entreprise, quel beau cliché. Vous n’avez jamais entendu parler des sociétés internationales ? Le patron, lui, il est de l’autre côté de l’Atlantique. Il ne vous connait pas, il n’essaye d’ailleurs pas de le faire. Son représentant local n’a aucun vrai pouvoir de décision. Il est plus représentatif. Je vous donnerai une autre anecdote : un employé qui travaille presque toute une carrière, rapporte de l’argent sans contestation possible, un « ponte de là bas » décide de supprimer le poste et la fonction, l’employé doit donc quitter, le « ponte » demande ensuite une indexation de certains prix par la procédure habituelle, celui-ci était « malheureusement » dans les mains de celle qu’il venait de virer. Voila le 21 ème siècle, pas le 19ème...

Bonjour, Un petit coup d’œil de l’extérieur. Le CPE, comme tout ce qui a été dit ici, essaye de résoudre un problème en aval. En amont, qu’est-il fait pour résoudre une crise que nous connaissons depuis toujours dans beaucoup de pays européens ? J’ai bien écouté les partisans du CPE et la classe patronale. De quoi se plaignent-ils ? D’un manque de corrélations, une inadéquation entre ce qu’ils ont besoin en temps que chefs d’entreprise et ce que le marché de l’emploi offre. Les jeunes sont bien désarmés après les études qui sont construites à l’aide de programmes d’études rigides et qui datent souvent de bien longtemps. Pas de concertation apparente efficace entre le monde du travail et l’école. Ce n’est pas qu’un problème français. J’ai écrit un article intitulé « Demandez le programme et corrigez-le » qui allait dans ce sens. L’amont des problèmes est pour moi beaucoup plus important que d’avoir à assumer les résultats en aval. Mais ce n’est que mon avis.

Salut Demian, Oui, on peut croire en tout et n’importe quoi. Certains ont des amulettes dans les poches, des chapelets qui se trimballent sous le rétroviseur de la voiture. Tout est bon pour se donner confiance et un semblant de sécurité. L’« eau miraculeuse » augmente en prix et en quantité. En qualité ? Là, ce n’est vraiment pas sûr. La vie des croyances humaines auraient pu avoir plus de valeurs vraies aujourd’hui. Encore une fois, la quantité n’a pas été supplantée par la qualité. Tout le monde a besoin de croire en toutes sortes de symboles. Et quand on n’y arrive pas, la philosophie arrive à la rescousse sans même s’en rendre compte. Croire en soi n’est-il pas une source d’optimisme pour un futur meilleur ? Chacun a son rôle à jouer dans un dédale de voie parsemée d’embûches que nous offre la vie. En sortir avec honneur, seul, apporte le sommet de la joie. Encore une affaire de philo... A+

Bonjour, Je ne sais si c’est de la référence à mon dernier article « Le ciel pour horizon » sur mon site dont vous parlez. http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2005/09/24/le-ciel-pour-horizon-2.html

En effet, là, je me mouille un peu plus encore.

« L’humour est l’adrénaline des optimistes », Serge Uzzan