• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Passante





  • Passante Passante 17 octobre 2014 12:54

    Bonjour Philippe,


    manquant de temps, je reviendrais commenter plus tard.

    mais déjà : 

    - d’abord un sacré beau petit passage, très lacanien, sur le manque et le désir, sans erreur décelable dans ce micro-labyrinthe...

    - on lit tout cela avec l’impression de l’entrée dans un nouveau moyen-âge estampillé conforme ; les statistiques montrent déjà, depuis un certain temps, une montée en flèche des pathologies narcissiques au sens général (qui n’est bien sûr pas celui, plus strict, des PNM) ; face à cela, la psychanalyse se retrouve en position désuète, elle dont le moteur transférentiel de base s’appuie directement sur les triangulations névrotiques classiques devanant inopérantes.

    - petit problème : les multiples références à Sade font un peu tache - d’abord les auteurs qui s’y réfèrent n’en ont qu’une idée souvent anecdotique, donc la caricature n’est jamais loin...
    sade philosophe de l’objet on veut bien, mais d’abord sade et le sujet, sade et la révolution, sade et la société ici décrite ici même, et donc sade devenant prophète ; car le texte dit bien que le pervers ici n’est somme toute qu’un effet de la pression environnante et donc : non pas finalement le sadique, mais un effet sadique...

    - on constate enfin combien le discours psychiatrique est éminemment question politique ; je ne pouvais m’empêcher de songer à la régression en vingt ou trente ans au regard des avancées de ronald laing et de tous les tenants de l’antipsychiatrie qui fut une splendeur d’intelligence.

    - dernier point : il est étonnant que « l’économie de facebook » comme coiffeuse magistrale, comme machine planétaire à secréter Narcisse à toutes échelles, comme véritable miroir universel dynamqiue, ne trouve aucune place dans le vaste tableau présenté ; il me semble que ce phénomène, à l’échelle de lecture concernée ici, est vraiment devenu incontournable.


  • Passante Passante 16 octobre 2014 22:09

    j’ai bien écrit, Katherine, en lisant les deux ou trois derniers messages, 

    mon intuition m’aurait dépassé ?
    ce que je sais : l’amertume ne vient que trop attendre là où il ne fallait pas.

    vous décrivez un théâtre d’ombres, il est indéniable, mais il n’emporte jamais la victoire, 
    car même le fiel n’est jamais que du miel vicié par les mouches, 
    toujours les personnes et les vies d’abord, 
    avant que satan ne s’en mêle, les peint sots...

    donc la rencontrev est continue, indéniable, 
    d’autant plus que les allergies qui en résultent content rien moins que les corps engagés.

    passant je suis pour être de retour, un revenant, mais pourquoi ?
    justement parce que bien plus que des ombres ici et autour, 
    et que celui qui s’en targue, de l’ombre, y sombre le premier, 
    sans pour autant privilégier à l’inverse le contrôle de police...

    ce n’est pas le corps qui fait la voix mais l’inverse ! elle suffit.
    et à ce titre, tout abri est illusoire.
    vous, 
    vous revenez bien, jour après jour, qu’est-ce qui vous entraîne ? 
    des témoins ? qu’est-ce qu’un témoin ? 
    une alliance, 
    reste à assumer, même en mode non-dit.



  • Passante Passante 16 octobre 2014 22:00

    personne n’est plus subtil que personne, il est des ailleurs pour tout le monde, or il ne s’agit pas de théâtre mais d’invincible, puisque le public loin d’être imaginaire est fait de personnes réelles, autrement l’adieu serait une formalité.



  • Passante Passante 16 octobre 2014 11:14

    la survie est toujours d’abord une question d’amour ?

    une question d’amour, c’est immanquablement un « qui » ?
    l’absurde c’est de revenir après départ annoncé ?
    mais y a-t-il rien de plus beau et de plus « humain » ?

    on rit beaucoup dans ce coin smiley


  • Passante Passante 15 octobre 2014 18:44

    en d’autres termes, comment ne pas envisager que cette hystérisation du débat vers des affaires SM ou SS (avec lesquelles on est habitués à dealer depuis des décennies...) ne consiste pas précisément à couvrir et noyer au loin le drame réel de ce qui se joue sur le plan des pertes sociales...



  • Passante Passante 15 octobre 2014 18:39

    donc si je comprends bien, quand on baisse son froc on découvre le jambon intérieur... ok.


    là où je comprends moins c’est deux choses que vous semblez éluder :
    1/ pourquoi poser en tant que « fin » ce qui, comme résolution, est un début.
    2/ comment ne pas se douter que ce débat prétexte à l’évacuation, portant si étrangement sur des faits qui ont bien septante ans et plus, n’est qu’un détour bien passager, et qu’en conséquence le vrai problème couve toujours... mais donc quel est-il ? je n’ai pas les éléments pour répondre. 


  • Passante Passante 15 octobre 2014 18:20

    holy schiste... énarques en culotte courte pour scène X en p’tit batho, on croirait le marquis sur quelques lignes, mais le Château du tchèque est plus à même de rendre la démarche ; ensuite revoir foley question méthodes.



  • Passante Passante 15 octobre 2014 14:56

    bref c’est bouclé, ils sont hors monde,

    maudit anneau ce gentil rôle ..


  • Passante Passante 15 octobre 2014 14:41

    c’est l’affaire de quelques heures, ce trottoir rêvé en vrai et en vrac, 

    le tout en douce alinéa ..
    il suffit que ceux qui pensent comme vous se reconnaissent comme la majorité, 
    écrasante, absolue -
    reste à savoir comment, et où.


  • Passante Passante 15 octobre 2014 12:42

    rien qu’à lire votre intro, on se dit déjà : médaille du mérite à Eric -

    d’avoir jeté ce pavé, pour ouvrir/rouvrir ce débat... qui n’eut jamais vraiment lieu ?..

    même si focaliser sur ce point est encore un piètre moyen pour qui laval 
    de ne pas entendre son questionnement plus vaste, actuel, et brûlant ; 
    sinon encore le réduire à son terreau (cf. l’éminent épisode précédent de la série).

    donc on espère n’est-ce pas... « on parlera simplement de prise de conscience », ah ?
    mais ça se gâte, et vous contournez : 
    d’abord élargir le cadre, vite ! alors qu’on posait une question bien localisée, 
    puis ressortir son Moulin et consorts, vite ! les héros... couvrez donc tout cela.

    tout cela ?

    le très remarquable blackout Français sur l’Algérie ne saurait être levé 
    sans travailler au préalable sur le gros refoulement question Collaboration 
    (des masses... pas du vieux) - et il se contente de poser la question deux fois à l’envers.


  • Passante Passante 15 octobre 2014 10:42

    « la langue châtiée n’est jamais le propre d’un incorrigible »

    (vieux proverbe serbo-croate)


  • Passante Passante 14 octobre 2014 13:29

    intéressante petite coupe anatomique de la mafia Olivier,

    car la schizo se joue bien en amont  des personnes, notez bien :
    l’Euro avec  le dialogue social, déjà là c’est déchirant,
    mais y’a presque pire : consommateurs et  égalité des genres, là c’est grand...


  • Passante Passante 13 octobre 2014 18:04

    le maladroit pamphlet... le vil pain que voilà...


    donc, si on vous suit, on commence par présenter un bouquin, un titre, un débat, 
    progressivement l’ouvrage se noie dans un tout informe, 
    on ne sait nulle par où se centre le débat, ça part dans tous les sens, 
    il s’agit d’abord - et rien d’autre - de frapper, des pieds, du nombril, des mains, 
    plus les idées, la personne, sa maman, l’utérus, de titzi-ouzou ! 
    jusqu’où ira-t-il... ah oui, c’est pas un homme, c’est une ombre ! 
    un reflet, c’est toujours l’écho, l’épiphénomène d’un autre, 
    il n’est rien je vous dis ! 
    absolument rien... (mais j’y consacre des pages).

    ne rions pas m’sieur uleski, 
    ce bonhomme, à plus d’un titre, nous a posé un titre.
    alors, à votre humble avis, et pour faire courre :
    la France, elle se suicide ou pas ?


  • Passante Passante 13 octobre 2014 17:41

    réveillez-vous l’enfoiré, c’est fini tout ça, c’est dur mais bon...

    maintenant y’a plus que « aux ânes bien nés ».. ;


  • Passante Passante 13 octobre 2014 14:57

    une pensée pour vous ?

    relevons bien que vous choisissez d’énoncer votre nom, 
    à cette heure précise où vous évoquez de « l’innommable »,
    et où, surtout : un poste de premier ministre s’échange contre rien moins qu’un casino... 
    il n’y a dans tout cela nul hasard - système d’équations précises, et liées.
    peu de doutes donc que la nommée Belgique ne tardera pas à croiser son Histoire. 


  • Passante Passante 13 octobre 2014 13:50

    simples remarques :


    - la mobilisation de 1500 hommes en quelques heures n’a rien d’étonnant pour la moindre armée digne de ce nom, et donc pas de quoi interpeller des « observateurs » qui regardent peut-être là où il faut pas...
    - cinq jours de détention pour des présumés innocents qu’on a dû lessiver jusqu’à la moëlle, c’est déjà pas mal, & amplement le temps de souhaiter plus d’une fois une décapitation libératrice... vous n’avez guère goûté les geôles du tiers-monde ?
    - dommage que vous n’ayez pas plus amplement développé cette histoire d’injections de fric en survie d’une vaste caste mafieuse...on finit en dérive, en kabylie, parmi des alcoolos, ou bien pire, des chrétiens, c’est bien triste.


  • Passante Passante 13 octobre 2014 13:33
    hélas, vous entremêlez à merveille un problème de pauvreté 
    qui touche de plus en plus une partie étonnante de la population US, 
    et qu’il faut lire sur le strict plan de la gestion politique, 
    avec un autre problème, raciste, qui lui émerge directement de la société, 
    vu que les lois, dites-vous, ne trouvent pas encore leur effet.

    le résultat de cette salade est à rêver : 
    non seulement des millions de pauvres blancs américains disparaissent 
    d’un sublime coup de baguette magique, 
    (et d’autres millions de blacks, plus ou moins riches et intégrés, avec), 
    mais c’est l’histoire qui s’évacue dans le même tout à l’égoût.

    l’administration US ne demande pas mieux, et vous remercie. 


  • Passante Passante 13 octobre 2014 13:16

    vous en arrivez bien vite à ebola gay dans le coin...

    le lecteur n’a pas le temps d’aller piocher des chiffres que vous n’avancez pas, 
    le tout ponctué de « il apparaît que », 
    finalement couronnés par un million de blonds ébolés sans retour...

    ça fait beaucoup d’un coup, et l’on se demande si l’humanité mérite ça - 
    on connait la réponse...
    sauf qu’on sait aussi que l’humanité n’a jamais fonctionné au mérite, 
    mais au rite.


  • Passante Passante 13 octobre 2014 13:04

    si ils sont bardés de hautes technologies, détrompez-vous, 

    y’en a presque pas un qui dispose pas de ses lunettes de vision nocturne, 
    une fortune...

    non, ne vous croyez pas hors d’atteinte, un exemple :
    si je décide de saboter un express rapide, d’exploser une gare, 
    d’empoisonner un resto, une cantine, c’est sans fin...
    avec peu de moyens, c’est possible, 
    de la discrétion, de la méthode, du temps, de la méticulosité, de la dissimulation, et c’est joué ; 
    seulement je ne le fais pas du fait que je sais bien qu’on m’aura -
    sur caméras ou autres n’est-ce pas...

    à un détail près : si je suis d’abord prêt à l’idée du sacrifice, 
    qu’est-ce qui alors peut m’arrêter ?..